Annonce de parution : Anne-Marie Chartier, L’école et l’écriture obligatoire

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L’enseignement de la lecture est jalonné de polémiques et de débats enflammés, au contraire de celui de l’écriture, territoire bien plus calme. Situation paradoxale : tant que les débutants apprennent à lire en apprenant à écrire (tracer des lettres, copier, rédiger), l’écriture est perçue comme un savoir savant, prérogative des clercs et des marchands. Or, cet apprentissage réservé à une élite se trouve séparé de celui de la lecture que l’imprimerie rend accessible au plus grand nombre. Comment s’est inventée la pédagogie de masse qui a rendu d’abord la lecture (de l’imprimé) obligatoire ? Quelles mutations affectent l’écriture, quand les claviers chassent les stylos ? Pour comprendre cette histoire et ses enjeux contemporains, Anne-Marie Chartier refait le parcours des écritures scolaires en faisant dialoguer des sources considérables (cahiers de classe, témoignages historiques, souvenirs littéraires). Elle montre comment les maîtres des écoles paroissiales, communales, publiques, confrontés à des situations « impensables » pour la génération d’avant, ont inventé, adapté, transformé la panoplie des procédés hérités pour faire entrer tous les écoliers en écriture.

Normes, disciplines et manuels scolaires

Parution de l’ouvrage “Normes, disciplines et manuels scolaires”. Sous la direction de Sylvain Wagnon.

Le manuel scolaire est un outil majeur et incontournable de l’enseignement actuel. Témoin de son temps, enjeu politique, économique et culturel, il est révélateur des mutations et des évolutions de nos systèmes éducatifs. Cet ouvrage analyse les liens entre les manuels scolaires, les savoirs enseignés, les normes disciplinaires et la forme scolaire. Chaque chapitre explore à la fois l’histoire et l’actualité des différentes disciplines scolaires par le prisme du manuel scolaire.
Grâce à des analyses renouvelées et pluridisciplinaires, cet ouvrage précise l’importance du manuel en tant qu’interface incontournable de l’acte éducatif et élément constitutif d’une culture scolaire. Au fil des contributions issues des plus récentes recherches françaises et suisses, le manuel apparait ainsi comme vecteur de connaissances, de concepts et de valeurs, mais aussi et avant tout interprétation des programmes officiels. 
L’étude des liens entre les manuels scolaires et l’évolution de la forme scolaire permet de mettre en évidence les influences des divers acteurs, leurs interactions et les transferts culturels liés à la production des manuels, ainsi que leurs effets sur la constitution des disciplines. Grâce à cette étude novatrice des relations entre les normes, les disciplines et les manuels scolaires, cet ouvrage propose une réflexion globale sur l’enseignement, son histoire, son présent et ses perspectives.

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Garçons & filles en apprentissage – Représentations, transformations, variations

Parution de l’ouvrage “Garçons & filles en apprentissage. Représentations, transformations, variations”. Sous la direction de Prisca Kergoat et Dominique Maillard.

Si l’apprenti est sans doute la plus ancienne figure du jeune travailleur et de la jeune travailleuse, l’histoire sociale de ce groupe reste encore en construction. L’importance des enjeux économiques et politiques de l’apprentissage a eu tendance à favoriser des analyses centrées sur les dimensions institutionnelles et leurs évolutions, laissant dans l’ombre les réalités sociales des publics concernés.

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James Guillaume – l’émancipation par les savoirs

 Parution de l’ouvrage collectif coordonné par Jean Charles Buttier, Charles Heimberg et Nora Köhler “James Guillaume – l’émancipation par les savoirs”.

James Guillaume (1844-1916) est connu par sa collaboration avec Michel Bakounine et son livre en quatre tomes L’Internationale. Documents et Souvenirs (1864-1878). Mais on connaît mal son action et son influence en pédagogie. Actif dans de nombreux réseaux politiques et pédagogiques, étroitement lié à Ferdinand Buisson, haut responsable du ministère de l’Éducation nationale en France, James Guillaume part de Suisse pour Paris le let mai 1878. C’est une rupture car il n’occupe plus de position politique de premier plan. Nous postulons une continuité entre son militantisme politique et pédagogique. L’enjeu de ce colloque sur « James Guillaume l’émancipation par les savoirs » est de montrer qu’il a été un penseur et un acteur majeur dans ce domaine au tournant des XIXe et XXe siècles, tout en restant dans l’ombre. Son parcours intellectuel éclaire la diversité des formes de son engagement, puisqu’il a milité pour le syndicalisme révolutionnaire dans les premières décennies du XXe siècle, tout en participant à la publication de sources historiques dont il rendait compte lors de séances d’universités populaires. Ce colloque, organisé par l’université de Genève en novembre 2016, invite à reconstituer les réseaux intellectuels politiques et pédagogiques au sein desquels il s’est inséré. James Guillaume s’est trouvé à la rencontre entre les milieux républicains et les milieux libertaires, étroitement lié à l’élaboration des outils théoriques qui ont accompagné la mise en place de l’école primaire gratuite, laïque et obligatoire en France. Ce portrait à plusieurs voix est un point d’entrée dans une époque, traversée par les échanges autour de la question de l’émancipation. Au sein de ce mouvement d’intense activité intellectuelle, James Guillaume a servi de passeur : entre la Suisse et la France, entre la politique et la pédagogie ou encore entre l’histoire de la Révolution française et le présent de la Troisième République. La vie et l’oeuvre de ce penseur et praticien de l’engagement politico-pédagogique conduisent à accorder une large place à une réflexion sur l’actualité de cette vision libertaire de l’école en ce début de XXIe siècle, en France, en Suisse et ailleurs.

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Zwischen Bildungsreform und Nachhaltigkeit

Diese digitale Ausstellung gibt vielfältige Einblicke in die ersten fünf Jahrzehnte der Universität Kassel. Dafür werden rund 250 Quellen visueller, schriftlicher wie auditiver Art präsentiert, begleitet von knappen Erläuterungen und einigen Hinweisen zu den einzelnen Jahren. Der Weg durch die Ausstellung kann dem Zeitstrahl folgen. Lässt man sich von einem der 30 Schlagworte leiten, wird es eine thematische Erkundung der Universitätsgeschichte.

Hier geht es zur digitalen Ausstellung Zwischen Bildungsreform und Nachhaltigkeit – 50 Jahre GhK/Universität Kassel.

Vormoderne Bildungsgeschichte online – die neue digitale Vortragsreihe des AVE

Kindheit – eine Erfindung der frühen Neuzeit? Ein Irrtum und seine Rezeptionsgeschichte

Die These des Historikers Philippe Ariès (1914-1984), dass die Vorstellung von der Kindheit als eigenem Lebensabschnitt erst zwischen Mittelalter und der Moderne „entdeckt“ worden sei, wurde von ihm in dem ab 1975 auch auf Deutsch in zwischenzeitlich 17 Auflagen erschienenen Werk „Geschichte der Kindheit“ (frz. L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, Paris 1960) vertreten. Vor dieser Zeit hätte eine emotionale Nähe zwischen Kindern und ihren Eltern gefehlt. Sehr bald danach wurde diese Annahme in der Geschichtsforschung zurückgewiesen.

Dennoch zeigte sie sich vor allem in der Erziehungswissenschaft als ungeheuer populä r. Sie wurde insbesondere in sozialwissenschaftlichen Kontexten vielfach aufgenommen und prägt das Nachdenken über Kindheit und deren historische Einordnung bis heute. Die Rede vom Kind als „kleinem Erwachsenen“ im „dunklen“ Mittelalter ist vielfach Allgemeingut geworden.

Warum konnte bzw. kann sich diese Vorstellung so lange behaupten? Auch Sabine Andresen und Klaus Hurrelmann beginnen etwa ihr verbreitetes Lehrbuch „Kindheit“ von 2010 mit der These des Kindes als kleinem Erwachsenen. Im Vortrag sollen zunächst die Thesen von Ari s sowie Kritikpunkte an ihnen seitens der Mittelalterforschung ab 1980 vorgestellt werden. Weiterhin soll ihre Rezeption in den historischen Zusammenhang mit Forschungsdiskursen der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts gestellt werden.

Referentin: Dr. Christiane Richard-Elsner promovierte auf dem Gebiet der Umweltforschung und vertritt das Thema Freies Kinderspiel im Freien im ABA Fachverband. Sie studierte Geschichte und beendet gerade ihre Dissertation über Kindheit im Mittelalter bei Prof. Dr. Felicitas Schmieder, Lehrgebiet Geschichte und Gegenwart Alteuropas, an der Fernuniversität Hagen.

Termin: Mittwoch, 23. M rz 2022, 17.00 Uhr via ZOOM

Bitte melden Sie sich für den Vortrag bis zum 22. März 2022 per E-Mail bei Frau Corinna Brand an. Sie erhalten dann den Zoom-Link für die Veranstaltung. E-Mail-Adresse: .

Bitte beachten: Der Vortrag wird aufgezeichnet und  öffentlich zugänglich gemacht. Mit der Anmeldung erklären Sie sich damit einverstanden!

Über den Arbeitskreis ‚Vormoderne Erziehungsgeschichte‘

Die Tätigkeit des Erziehens ist wohl so alt wie die Menschheit selbst. Aus diesem Grund hat es sich der ‚Arbeitskreis Vormoderne Erziehungsgeschichte‘ (AVE) zur Aufgabe gemacht hat, aufzuzeigen, dass frühere Epochen nicht nur pädagogisch produktiv gewesen sind, sondern auch bis heute nachwirkende Muster von Erziehung geprägt haben.

So haben bereits im Mittelalter die Frage nach dem Verhältnis von Sünde und Gnade, die höfisch-ritterliche Kultur und das sich entwickelnde städtisch-bürgerliche Milieu die Theorie und Praxis der Erziehung beständig herausgefordert. In der ‚Frühen Neuzeit‘ beflügelten z.B. Reformation, Konfessionalismus, Staatswohlinteressen, Humanismus und Aufklärung das Nachdenken über Erziehung und legten epochenübergreifende Grundlinien für die Pädagogik. Insofern nimmt der seit 1985 im Rahmen der Sektion ‚Historische Bildungsforschung‘ bestehende Arbeitskreis vor allem die Zeit vom Mittelalter bis etwa zur Mitte des 19. Jahrhunderts in den Blick.

Charakteristisch für den AVE ist seine internationale Vernetzung sowie seine erprobte interdisziplinäre Arbeitsweise. Es gelingt ihm, Forscherinnen und Forscher aus unterschiedlichen Disziplinen – so etwa aus der Erziehungs-, Geschichts- und Literaturwissenschaft, der Theologie oder Philosophie – zusammenzubringen, um bildungshistorisch relevante Fragestellungen aus verschiedenen fachlichen Perspektiven zu beleuchten. Dabei sollen verstärkt auch aussereuropäische Entwicklungen berücksichtigt werden.

Am 23. März 2022 startet der AVE mit seinem neuen digitalen Vortragsformat‚ Vormoderne Bildungsgeschichte online‘, mit dem der fachliche Austausch zwischen den Tagungen angeregt werden soll.

Weitere Informationen zum AVE sowie zu Veranstaltungen und Tagungen finden sich auf der Website der DGfE – Sektion 1 – Historische Bildungsforschung.

Mitarbeit im AVE

Sind Sie an einer aktiven Mitarbeit im AVE interessiert? Wenn Sie zu bildungshistorischen Themen der Vormoderne, d.h. von der Antike bis ca. zur Mitte des 19. Jahrhunderts forschen, dann sind Sie – unabhängig von Ihrer Fachdisziplin – im AVE herzlich willkommen. Wichtigstes Organ ist die regelmässig tagende Mitgliederversammlung. Diese wählt auch das Sprechergremium. Durch die Mitarbeit in beiden Organen können Sie die inhaltliche Arbeit des AVE aktiv mitgestalten. Eine Mitgliedschaft in der DGfE ist nicht Voraussetzung für das Engagement.

Ihr kurzer Draht zum AVE und zur Aufnahme in den E-Mail-Verteiler:

Das Sprechergremium des AVE besteht zurzeit aus…

Prof. Dr. Alexander Maier (Ludwig-Maximilians-Universit t, München), Erster Sprecher des AVE

Prof. Dr. Martin Holý (Tschechische Akademie der Wissenschaften, Institut für Geschichte, Prag), Stellv. Sprecher des AVE

Jun.-Prof. Dr. Sebastian Engelmann (P dagogische Hochschule Karlsruhe)

Michael Rocher (Universit t Siegen)

Dr. Susanne Spieker (Universit t Hamburg)

Link

L’école dans et avec la nature

Nouvelle parution – Corine Martel et Sylvain Wagnon, L’école dans et avec la nature. La révolution pédagogique du XXIe siècle. Coll. pédagogies, ESF, 2022.

À la jeune Isabelle qui, dans la pièce de Jean Giraudoux Intermezzo (1933), a décidé de faire classe dehors, l’inspecteur explique doctement que « le plafond, dans l’enseignement, doit être compris de façon à faire ressortir la taille de l’adulte vis-à-vis de l’enfant. Un maître qui adopte le plein air avoue qu’il est plus petit que l’arbre, moins corpulent que le boeuf, moins mobile que l’abeille ; il sacrifie ainsi la meilleure preuve de sa dignité. » Or, Corine Martel et Sylvain Wagnon nous montrent précisément ici le contraire : enseigner dans la nature, faire entrer la nature dans l’école, accompagner l’élève dans la découverte du monde extérieur, le mettre en situation de l’observer et de le décrire, de faire des hypothèses et d’expérimenter, de comprendre la solidarité profonde qui unit les humains et la planète, c’est conférer au professeur d’aujourd’hui une mission essentielle : permettre à la génération qui vient de donner un avenir à son futur.

Certes, les tentatives pour éduquer dans et avec la nature ne datent pas d’aujourd’hui. Les auteurs expliquent qu’il s’agit d’une tradition pédagogique qui, de Rousseau à l’Éducation nouvelle, de classes-promenades aux Forests Schools, a largement démontré sa fécondité. Mais ils nous disent aussi que ce qui était utile hier devient aujourd’hui urgent pour former les citoyens de demain.

Certes, on a pu croire parfois, avec beaucoup de naïveté, que « la reconnexion » avec la nature s’opérait spontanément et résolvait miraculeusement tous les problèmes. Les auteurs démontrent que cela requiert, au contraire, une réflexion didactique dont ils nous livrent précisément les clés. Pour faire ses premiers pas comme pour mener des projets collectifs sur le long terme. Pour repenser son enseignement de manière à la fois vivante et rigoureuse.

(Résumé de l’ouvrage fait par P. Meirieu et tiré de https://www.esf-scienceshumaines.fr/accueil/400-lecole-dans-et-avec-la-nature.html)

Buchreihe “Historische Bildungsforschung”

Die im Chronos-Verlag erscheinende Buchreihe “Historische Bildungsforschung” (Hrsg. Patrick Bühler, Lucien Criblez, Claudia Crotti und Andreas Hoffmann-Ocon) wurde im Jahr 2021 um drei neue Bände erweitert.

https://www.chronos-verlag.ch/reihen/2301

Erschienen sind:

Lukas Höhener: Pädagogen in der Politik. Netzwerke der Curriculumforschung in der Schweiz, 1968–1986

Mirjam Staub: Betreuung – Erziehung – Bildung. Die Anfänge der Horte für Schulkinder in der Schweiz, 1880–1930

Susanne Ender: Bildungsstandardisierung im politisch-administrativen Kontext. Eine Analyse des Diskurses auf internationaler Ebene und in der Schweiz seit Ende der 1980er-Jahre

Le Bureau international d’éducation, matrice de l’internationalisme éducatif

Nouvelle parution: Rita Hofstetter & ERHISE (Ed), Le Bureau international d’éducation, matrice de l’internationalisme éducatif (premier 20e siècle): pour une charte des aspirations mondiales en matière éducative, Bruxelles, Peter Lang.

“Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l’internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l’une de ses matrices, le Bureau international d’éducation (BIE). Créé à Genève par l’Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l’éducation, ce Bureau se conçoit d’abord comme caisse de résonance des mouvements réformistes ; dès 1929, sous la direction de Jean Piaget, le BIE devient la première institution intergouvernementale en éducation puis lie ses destinées à celles de l’Unesco en 1952, dont il constitue un organe précurseur.
L’ouvrage s’attache à montrer comment le BIE tente de rallier tous les États de la planète, pour construire une charte des aspirations mondiales de l’instruction publique. Il témoigne des causes promues et négociées, non sans résistances : droit des populations juvéniles – même les plus vulnérables – à une pédagogie adaptée et à une large culture ; justice scolaire, corolaire de la justice sociale ; éducation à la paix et à l’esprit critique ; amélioration des conditions de travail et de formation des enseignants.
Tout en élargissant l’empan de ses partenaires et de son audience, le BIE bute sur de substantielles contradictions. Comment asseoir sa légitimité sans renforcer les rivalités avec les organisations investissant elles aussi l’enfance d’une puissance rédemptrice ? Comment appliquer à l’éducation les méthodes de la coopération internationale, alors que l’école demeure la chasse gardée des nations? Comment courtiser simultanément des gouvernements qui incarnent la démocratie et des États-nations aux régimes autoritaires, sans déroger aux principes de neutralité et pacifisme? Quel mode opératoire instituer pour préserver les Conférences du BIE des interférences politiques qui s’exacerbent en ces décennies de tous les excès?
Grâce aux riches archives dépouillées, cet ouvrage permet, pour la première fois, d’accéder aux coulisses des négociations menées au sein du BIE et met en lumière les défis auxquels se confrontent, aujourd’hui encore, nombre d’organisations internationales.”

https://www.peterlang.com/document/1114406

Gesuche an die SAGW

Wie üblich sind vollständige Gesuche an die SAGW für das folgende Jahr anfangs Jahr, diesmal bis am 9. Februar 2022, bei der SAGW einzureichen. Das Verfahren wurde jedoch leicht modifiziert.

Die Eingabe erfolgt neu online direkt auf einer Plattform bei der SAGW. Dazu lassen wir Ihnen im Anhang das Merkblatt für 2023 mit dem SAGW-Reglement zukommen. Bitte beachten Sie, dass Kooperationsprojekte mit andern Gesellschaften resp. mit Arbeitsgruppen anderer Gesellschaften grössere Chancen auf Unterstützung haben. Bitte beachten Sie ebenfalls, dass Sie eine Mail mit einer Einladung zur Registrierung auf mySAGW erhalten werden.

Damit vonseiten SGBF klar ist, dass ein Gesuch von einem Mitglied der AG Historische Bildungsforschung gestellt werden wird, braucht es zuerst ein Mail an die Vorsitzende K. Manz mit der Absichtserklärung für ein Gesuch. Danach erfolgt die Freischaltung eines neuen Gesuchs. Materiell hat die Vorsitzende aber danach nichts mit der Gesuchseinreichung zu tun.

La famille, l’école, l’État

Nouvelle parution : Pierre Caspard, La famille, l’école, l’Etat. Un modèle helvétique, XVIIe-XIXe siècles, Bern, Peter Lang.

Dans les régions développées de l’Occident moderne, les parents ont été nombreux à vouloir assurer à leurs enfants, garçons et filles, une bonne maîtrise de leur langue, parlée, lue et écrite. Les raisons qui étaient les leurs, les moyens qu’ils se sont donnés, les résultats qu’ils ont atteints, font l’objet du présent livre. 

Le contexte régional observé est celui de l’actuel canton suisse de Neuchâtel. Les principes, valeurs et intérêts qui motivaient ses paysans, artisans, ouvriers, commerçants, petits notables, à instruire ou faire instruire leurs enfants, se donnent à voir dans leurs écrits personnels, mais aussi dans les programmes de leurs écoles, dont ils décidaient collectivement, dans un contexte de démocratie directe exercée au niveau communal. 

Par cette pratique de la démocratie directe, le pays de Neuchâtel appartient au monde helvétique. Socialement et culturellement, il est proche aussi d’autres régions de l’Occident développé. Le livre propose diverses comparaisons avec la France mais invite, plus largement, à une réflexion sur les politiques d’instruction menées par des acteurs localement situés, avant que les États nationaux ne privilégient une scolarisation généralisée sous leur contrôle, dans le courant du XIXe siècle.

https://www.peterlang.com/document/1147822

Regards sur l’histoire de l’éducation, une perspective internationale

Parution du nouveau numéro de la revue “Histoire de l’éducation” (154) : Regards sur l’histoire de l’éducation, une perspective internationale. Sous la direction de Rita Hofstetter (Université de Genève) et Solenn Huitric (Université Lumière – Lyon 2)

L’histoire de l’éducation est un domaine de recherche foisonnant, aux contours fluctuants, dont l’analyse rétrospective est susceptible de renforcer une réflexivité critique. Les contributions de ce dossier s’y emploient, en analysant les travaux et les évolutions de la discipline en France, en Espagne, en Angleterre, au Portugal et dans les pays baltes. Elles prennent appui sur une recension des ancrages institutionnels et réseaux de communications qui conditionnent et favorisent le renouvellement des connaissances. Ces dernières sont analysées via les pratiques et productions de ceux qui se reconnaissent dans ce champ. Un accent particulier est porté sur les thèses de doctorat. À partir d’un matériau comparable, les articles montrent que les thèses permettent de cerner les logiques de positionnement d’une discipline, attestant que cette étape doctorale peut tantôt être investie comme moyen pour « cadrer » le devenir d’un champ (consolider un courant, une école de pensée), tantôt constituer un espace de renouvellement. Les bilans historiographiques confirment le dynamisme du domaine mais aussi les tensions qu’il connaît. Le rythme soutenu des changements institutionnels de la péninsule ibérique témoigne ainsi de la fragmentation de la recherche historienne. Les restructurations institutionnelles et éditoriales sont également au cœur de l’étude sur la France, pour éclairer sous un nouveau jour la vitalité du domaine. Enfin, la vision panoramique sur les évolutions depuis 1960 de l’histoire de l’éducation en Grande-Bretagne permet d’allier une historicisation de ses réseaux de communications avec celle de ses contenus.

https://www.cairn.info/revue-histoire-de-l-education-2020-2.htm

“Schul-Sachen” : Gegenstände von gestern und heute aus dem Schulmuseum Bern.

“Schul-Sachen” : Gegenstände von gestern und heute aus dem Schulmuseum Bern. Ein Beitrag zur Materialität von Bildung, Schule und Unterricht.

Hans-Ulrich GrunderPia Lädrach (Hrsg.)

Zweite Auflage, 116 Seiten; Preis: sFr. 25.-

Bezug: 

Website: www.schulmuseumbern.ch

Schulwandbilder, der ‘Schubi-Drucker’, die Schiefertafel, Quisenaire-Stäbchen oder einenSchulranzen kennen wir als Gegenstände aus Unterricht und Schule – erinnern wir uns an ‘Schul-Sachen’?

Die Autorinnen und Autoren dieses Lesebuchs portraitieren in ihren Beiträgen neununddreissig dieser ‘Schul-Sachen’. Der dadurch aufgespannte Fächer spiegelt die Vielfalt an didaktischen und unterrichtsmethodischen Lehr- und Lernmitteln, die im Unterricht an unseren Schulen bis heute eingesetzt wird. Damit steht das Thema ‘Materialität der Erziehung’ zur Debatte, was schulpädagogische, kultur-, sozial-, bildungs- und schulgeschichtliche Sachverhalte ins Zentrum rückt: Dinge, Materialien, Gegenstände, die Einrichtung, das Mobiliar und die Ausstattung von Schulen und Klassenzimmern. Materielle Aspekte gelten, neben den pädagogischen und unterrichtsmethodischen Belangen um das Lehren und Lernen auch als Basis für die Analyse von Bildungsprozessen, von Lehrintentionen und Wissenserwerb.

Zugleich rückt diese Sicht das Schulmuseum, den charakteristischen Sammel- und Dokumentationsort für solche Objekte, in den Blick: Die Stiftung Schulmuseum Bern verfügt über mehr als 80‘000 Gegenstände – Archivalien, Bücher, Schülerhefte, Vorbereitungsarbeiten von Lehrpersonen, Mobiliar, Objekte aus allen Schulfächern sowie Schulwandbilder, Fotos und Raritäten aus Jahrhunderten Schulgeschichte. Sie dokumentiert in historischer Perspektive den pädagogischen Umgang mit ‘Schul-Sachen’ und deren Relevanz für die unterrichtliche und schulische Praxis einer bestimmten Zeit – in ihrer Sammlung und in diesem Band.

Die hier abgedruckten, individuell gestalteten ‘Portraits’ verweisen darauf, dass charakteristische Unterrichtshilfen oder schulische Gegenstände zwar zeitverhaftet sind. Doch oft entfalten sie ein Eigenleben, das weit über ihre Epoche hinaus- und bis in die Gegenwart hineinreicht.

Die Autorinnen und Autoren lassen die Gegenstände selbst erzählen. Damit erhalten ihre ‘Schul-Sachen’ ihre Würde, aber auch ihre materielle Widerständigkeit zurück, die oft genug in der Vergangenheit versunken ist.

Autorinnen und Autoren

Ruth Goll, Aurel Waeber, Stephan Marti, Rebecca Lanz, Nicole Stephan, Mark Kohler, Hans-Ulrich Grunder, Pia Lädrach, Katharina Kellerhals, Christoph A. Schwengeler, Esther Scheuner, Peter Krebs, Daniel Deplazes, Stefan Kessler, Nathalie Pfiffner, Thomas Notz, Ruth Brechbühl, David Hischier, Bruno Chapuis, Gilbert Hirschi-Harnisch, Dieter Sturm, Marianne Grimm-Häni, Susanne Christina Jost.

Schul-Sachen

Globus, Schweizerischer Schul-Atlas für Mittelschulen, Schulwandbilder, Neues ABC und Lesebuch, Arithmometer, ‘Schubi-Drucker’, Schiefertafel, Menschenkunde anhand von ModellenSchultisch, Rechenbrett und Rechenpfennige, Griffelschachtel, Für Kopf und Herz, Botanisierbüchse, Profax, LÜK, Schulheft, Botanische Schülerübungen, Schülermütze, Eselsbank/Eselsmütze, Klassenfoto, Geschichtswandkarten, Umriss-Stempel, Quisenaire-Stäbchen, Katechismus des Petrus Kanisius, Zählrahmen, Matrizendrucker, SNOOPY, LITTLE PROFESSOR Solar, Tintenfass, Bleistift, Spitzer, Tellurium, Calculation Bones, Lehrerarbeit Die Gesteine unseres Landes, Stereoskop, Munzingerhefte, Vorschriften zum Nachschreiben, Schulwandbild Dahlia Coccinea (1803), Schulranzen, das erste Gesetz über die öffentlichen Primarschulen im Kanton Bern (1835).

Un tentativo di storicizzare il presente: un Quaderno per storicizzare l’esperienza del “fare scuola in condizioni di pandemia”

Sahlfeld, W., Antognazza, D. (2021). Scuola tra emergenza e quotidianità. Risorse storico-educative per riflettere su pedagogia e pandemie. Locarno: SUPSI – Dipartimento formazione e apprendimento.

La pubblicazione vuole essere un contributo alla discussione critica di quanto la scuola pubblica non solo in Svizzera ha vissuto nell’ultimo anno e mezzo. A partire dalla constatazione che la scuola pubblica ha dovuto affrontare condizioni di emergenza (sanitaria, bellica, politica) anche in altri momenti della sua storia, e che il vero fatto inedito sta piuttosto nella chiusura per periodi anche lunghi delle scuole su scala di sistema educativo nazionale, il Quaderno vuole fornire gli elementi per una riflessione critica che per forza di cose è solo ai suoi inizi. Lo vuole fare fornendo anche a un pubblico di non addetti ai lavori alcuni strumenti storico-educativi utili per questa riflessione.

Il testo è incentrato sulla Svizzera italiana, dove gli autori operano come docenti del Dipartimento Formazione e apprendimento della SUPSI, ma cerca di inserire l’analisi nel più ampio contesto nazionale e internazionale.

https://www.supsi.ch/dfa/pubblicazioni/quaderni-didattici/storia-scuola/scuola-tra-emergenza-e-quotidianita

Edition de la correspondance du Père Girard

Mise en ligne sur Lumières.Lausanne du premier volet de l’édition de la correspondance du Père Girard (1765-1850), ainsi que d’une bibliothèque numérique de ses principaux imprimés. Les 53 lettres retranscrites documentent la jeunesse du cordelier fribourgeois, son engagement dans la République helvétique ainsi que son rôle primordial dans la création de la paroisse catholique de Berne (1789-1804).

L’éclatement de la Révolution en Suisse en 1798 constitue un moment-clé dans la vie du Père Girard. Elle lui a en effet offert une opportunité unique de se couper de l’isolement inhérent à son état de religieux, pour entrer en relation avec les forces réformatrices de sa patrie. Depuis la cellule de son couvent, il entreprend une correspondance avec le ministre des arts et des sciences Philipp-Albert Stapfer qui contribuera à le faire progresser dans sa carrière. Mis au fait des connaissances philosophiques et pédagogiques du jeune cordelier, le ministre de la République helvétique le nomme successivement membre du Conseil d’éducation du canton de Fribourg, archiviste de son ministère puis ministre du culte catholique auprès des autorités suprêmes à Berne. Les lettres éditées mettent en relief son avènement en tant qu’homme de lettres et de médiateur culturel dans la Suisse de la fin du siècle des Lumières.

La vie ecclésiastique catholique demeure en filigrane de ce corpus. Sa longue correspondance avec l’évêque Jean-Baptiste d’Odet, notamment, fait apparaître les tensions régnant sous la Révolution entre les autorités politiques et religieuses, mais aussi, par moments, des tentatives de rencontre et de conciliation. C’est ainsi par exemple que le Père Girard engage son supérieur hiérarchique à faire preuve de modération face au gouvernement helvétique et à se rapprocher des ministres du culte protestants de Berne dans une perspective œcuménique alors nouvelle pour son temps. Le cordelier entame également sous l’Helvétique une correspondance décisive avec l’un des premiers promoteurs des Lumières catholiques en Allemagne, le vicaire général du diocèse de Constance Ignaz Heinrich von Wessenberg. Les deux hommes d’Église échangent alors sur le possible accommodement de leur religion avec la Révolution, ainsi que sur la modernisation des études catholiques. La correspondance reflète encore son implication dans la conservation de la tolérance religieuse pour les catholiques de Berne après 1803, couronnée par la restauration d’une paroisse de confession romaine.

La publication des premières lettres éditées du Père Girard est accompagnée d’une bibliothèque numérique constituée par l’essentiel de ses textes imprimés – soit une trentaine au total, sans compter les éditions posthumes. Le chercheur ou le lecteur curieux trouvera ainsi sur Lumières.Lausanne une plate-forme précieuse pour appréhender, en quelques clics, l’œuvre pédagogique, philosophique et théologique du cordelier fribourgeois.

Il est encore à relever que ce vaste projet d’édition en est aujourd’hui toujours à son commencement, puisque moins de 10 % des pièces connues de la correspondance ont été retranscrites. Le Cercle d’études Grégoire Girard espère pouvoir trouver dans les années qui suivent le financement nécessaire pour mener ce projet à son terme.

https://lumieres.unil.ch/projets/girard/

https://cerclegregoiregirard.ch

Genre et littératie

Parution du numéro thématique “Genre et littératie” de la revue Forumlecture suisse. Numéro édité par Anne Monnier, Glaís Sales Cordeiro, Sylviane Tinembart, Christine Tresch.

Le “genre” en tant que construction historique et sociale du féminin et du masculin s’oppose à la conception traditionnelle qui considère les différences entre hommes et femmes comme naturellement données, impliquant des rôles spécifiques propres à chaque sexe. En effet, les recherches sur le genre montrent à quel point les usages sociaux d’une éducation différenciée et genrée des filles et des garçons dès leur plus jeune âge entrainent des inégalités sociales, alors même que l’égalité est inscrite dans la législation de nombreux États. 

La famille, l’école et les bibliothèques sont des lieux de socialisation importants pour les enfants et les jeunes. On peut donc postuler que ces institutions font toutes des différenciations sexospécifiques et véhiculent des stéréotypes sur les rôles sociaux à travers les mots, les interactions et les médias. Les relations entre les sexes auxquelles les enfants et les adolescents sont confrontés quotidiennement dans ces espaces, mais aussi dans de nombreux autres espaces sociaux, façonnent également leur vie quotidienne, leur rapport à la littératie et, par conséquent, leurs préférences en matière de lecture. Si la littérature de jeunesse peut apporter une contribution importante à la réflexion sur les idées de genre, elle peut aussi cimenter ces idées.

Le numéro actuel de leseforum.ch pose la focale sur les recherches et les pratiques actuelles qui problématisent les questions concernant la littératie à l’aide du concept de genre, aussi bien en Suisse qu’à l’étranger. Les contributions présentes dans ce numéro abordent ainsi différentes questions vives à propos des conceptions et des constructions du système de genre dans diverses institutions sociales et dans les médias, en se focalisant sur les enfants et les jeunes, mais aussi sur les acteurs et actrices des institutions éducatives et culturelles.

https://www.forumlecture.ch

Elisabeth H. Une femme comme les autres

Elisabeth H. Une femme comme les autres de Martine Ruchat. Genève : Editions Slatkine, 2021.

Récit biographique et roman de formation tout à la fois, ce livre dresse le portrait d’une femme, pédagogue et féministe, engagée socialement dès la fin du XIXe siècle.

Née dans le canton protestant de Neuchâtel, elle ne peut se résoudre au mariage et à être mère. Son destin sera autre : elle choisit une profession au service des enfants et de l’écriture. Elle se frotte aux idées étroites sur l’éducation, elle s’enthousiasme  pour des pensées libertaires, elle pratique l’éducation nouvelle en France, en Allemagne, en Suisse et se voue à l’éducation des jeunes filles. Dès 1906, le mot « émancipation » est entré dans  son vocabulaire.

Qui est Élisabeth H. ?

Une vie de femme exemplaire qui résonne au-delà de la Suisse et de son temps.

Prix de l’Essai 2019 de la Société Genevoise des Écrivains

https://www.slatkine.com/fr/editions-slatkine/74857-book-07211025-9782832110256.html

Fondazione dell’Associazione promotrice Storia dell’educazione

Fondazione dell’Associazione promotrice Storia dell’educazione

Nel novembre del 2020 è stata fondata l’“Associazione promotrice Storia dell’educazione Svizzera” con l’obiettivo di diffondere le conoscenze sulla storia dell’educazione in Svizzera attraverso i media digitali e di renderle accessibili al pubblico. Il lavoro della nuova associazione si concentra sul funzionamento e la promozione del portale di conoscenze sulla storia dell’educazione e dell’istruzione in Svizzera “Bildungsgeschichte Schweiz / Histoire de l’Éducation Suisse / Storia dell’Educazione Svizzera / History of Education Switzerland” (www.bildungsgeschichte.ch). Inoltre, l’associazione si propone di espandere e pubblicizzare le risorse di conoscenza ivi accessibili. Come promotrice del portale, l’associazione è particolarmente impegnata nell’ancoraggio istituzionale e nello sviluppo tecnico di del portale. L’associazione risponde al bisogno di raggruppare le fonti e i dati sulla storia dell’educazione svizzera in un unico portale e di renderli accessibili e reperibili per tutte le parti interessate attraverso un’interfaccia di ricerca multilingue e strutturata in modo disciplinare. Così facendo, l’associazione risponde a un interesse pubblico nel raggruppare delle risorse che sono accessibili in luoghi diversi. Anche il riutilizzo dei dati dei progetti di ricerca nella storia dell’educazione deve essere promosso in misura maggiore. Anche a questo proposito, sul portale sono in corso miglioramenti tecnici e di contenuto per ciò che concerne le opzioni di ricerca e di filtro.

Sostegno e messa in rete

Il lavoro dell’associazione è sostenuto da diverse istituzioni e persone che sono attive nel campo della ricerca storica educativa, nella formazione pedagogica e, più in generale, nella documentazione, nella conservazione e nella diffusione di collezioni storico-educative. Inoltre l’associazione riceve sostegno dai suoi membri attivi impegnati in questi ambiti. Oltre a un’adesione di sostegno, i membri possono anche essere coinvolti attivamente. L’associazione collabora con vari gruppi di ricerca e istituzioni per raggiungere i suoi obiettivi.

Consiglio direttivo

Il consiglio è attualmente composto da otto membri: Stefan Kessler (presidente), Karin Manz (vicepresidente), Patrick Bühler, Andreas Hoffmann-Ocon, Giorgia Masoni, Christina Rothen, Thomas Ruoss e Wolfgang Sahlfeld.

Adesione e contatti

L’adesione di istituzioni o singoli è possibile in qualsiasi momento. A tal fine potete scrivere a per prendere contatto con noi o per ricevere ulteriori informazioni. Un sito web per l’associazione è attualmente in costruzione. Le informazioni sono disponibili anche presso il presidente: Stefan Kessler, Università di Zurigo ().