Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttes

Nouvelle parution : Mélanie Fabre, Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttesDe l’affaire Dreyfus à la Grande Guerre.

Dans les dernières décennies du XIXe siècle, quelques femmes saisissent les nouvelles opportunités qui s’offrent à elles dans l’institution scolaire. Enseignantes, directrices d’école, inspectrices, ces rares élues n’entendent pas se contenter du rôle subalterne dans lequel on voudrait les cantonner.

Liberté, Égalité, Fraternité : elles prennent la République au mot.Dans les salles de classe, dans les universités populaires, dans les revues ou sur les estrades des réunions publiques, elles font entendre leur voix. Indociles et combatives, elles défendent leur idéal d’une école émancipatrice, imaginent de nouveaux rapports entre les sexes et entre les nations. Ainsi inventent-elles, malgré les réticences et les résistances, une nouvelle figure : l’intellectuelle.

En retraçant la vie de quelques pionnières oubliées, Mélanie Fabre évoque toute une génération de femmes engagées dans un triple combat : pour une école démocratique, l’instruction laïque et l’émancipation des femmes.

La pensée éducative de John Dewey

Nouvelle parution : Christophe Point, Université et Démocratie. La pensée éducative de John Dewey, Québec, Presses de l’Université Laval, 2023.

Les universités sont parfois des institutions millénaires et elles sont désormais des lieux familiers pour des millions de personnes étudiant dans le monde entier. Bien souvent, elles peuvent nous paraitre immuables et à l’abri des bouleversements de notre époque. Et pourtant, l’université telle que nous la connaissons aujourd’hui est relativement récente et son avenir n’est en rien assuré. De son futur, plusieurs imaginaires tentent d’en brosser le portrait. C’est à l’un de ces imaginaires que nous souhaitons consacrer ce livre ; celui d’un idéal un peu fou, né à l’aube du xxe siècle, dans l’élan américain pour une idée nouvelle, celle de la démocratie.

À travers des récits de grandes expérimentations universitaires américaines du XXe siècle et les écrits du plus grand philosophe et pédagogue américain de son époque, John Dewey, nous explorerons sa philosophie de l’éducation à l’œuvre sur la question des universités. Nous verrons comment il est possible d’imaginer avec lui une université résolument tournée vers l’éducation de tous et de toutes, une université cherchant à rendre vivantes les convictions démocratiques dont, un siècle plus tard, nous semblons avoir encore bien besoin.

https://www.pulaval.com/livres/universite-et-democratie-la-pensee-educative-de-john-dewey

Histoire et travail social : écriture, mythes et récits

Parution du dossier  “Histoire et travail social : écriture, mythes et récits” dans le n°28 de la revue Asterion, philosophie, histoire des idées, politique (ENS Editions). 

Alors que les recherches sur l’histoire du travail social se développent et s’élargissent depuis plusieurs années, ce dossier entend examiner de quelles manières plusieurs disciplines peuvent croiser objets et méthodes pour engager un dialogue fécond. Autour des enfants inadaptés et des délinquants des années 50, de la rééducation et de la préservation des jeunes filles entre les années 50 et 70, quelles sont les manières d’aborder et d’analyser les institutions, les législations, les pratiques des professionnels ou les expériences des premiers concernés ? 

 https://journals.openedition.org/asterion/9363 

Nouvelle parution : A l’école du soir. L’éducation du peuple à l’ère des révolutions (1815-1870)

Nouvelle parution : Carole Christen, A l’école du soir. L’éducation du peuple à l’ère des révolutions (1815-1870), éditions Champ Vallon.

Dans la France du XIXe siècle ouvriers et artisans, après leur longue journée de travail, cherchent à acquérir des connaissances élémentaires ou des savoirs techniques et professionnels. Avant l’institutionnalisation républicaine de l’école par les lois Ferry, l’école du soir se généralise dans cette période (1815-1870) qui voit se transformer en profondeur l’enseignement comme les mondes du travail pendant que s’engage le double mouvement d’élargissement de la souveraineté populaire et d’expansion industrielle.
Les fonctions et les enjeux de ces cours sont multiples : alphabétiser, former, moraliser, acculturer, émanciper les classes laborieuses. L’analyse des discours des promoteurs et fondateurs des cours, l’attention portée aux contenus des enseignements et à leur efficacité, aux représentations et expériences vécues par les enseignants qui les ont organisés et par les auditeurs/élèves-adultes qui les ont suivis permettent de restituer les nombreuses réalités sociales, culturelles et politico-pédagogiques de l’éducation des adultes. Cette dernière et plus largement la question du rapport des milieux populaires à l’instruction et aux savoirs (« légitimes », livresques, « populaires », pratiques, professionnels, etc.) restent aujourd’hui d’une grande actualité.
Certains débats du XIXe siècle sur l’éducation des classes populaires et l’émancipation par le(s) savoir(s) ne sont pas clos.

Nouvelle parution : Le Monde des mathématiques

Nouvelle parution : P.-M. Menger et P. Verschueren (dir.), Le Monde des mathématiques, Éditions du Seuil (collection « Les Livres du Nouveau Monde »).

Cet ouvrage collectif propose une radiographie socio-historique du champ des mathématiques, le plus abstrait, le plus élitiste et le plus international des mondes savants.

Cet ouvrage entend explorer les rouages de cette science prestigieuse, exigeante et intimidante que sont les mathématiques. Comment les mathématiciens travaillent-ils et sont-ils formés ? Comment leurs idées rivalisent-elles dans l’espace mondial ? Quelle est la valeur du génie et de la communauté scientifique dans l’ethos de la profession ? Pourquoi les femmes y sont-elles encore très minoritaires ? Quels ont été les effets de la réforme des « mathématiques modernes » ? Autant de questions qui permettent d’aborder les spécificités du « monde des mathématiques », structuré – comme l’art ou le sport – par la visée à l’universalité de son langage, la rigueur de son exercice et son incessante créativité.

Nouvelle parution : Routines punitives. Les sanctions du quotidien XIXe-XXe siècle

Nouvelle parution : Routines punitives. Les sanctions du quotidien XIXe-XXe siècle. Sous la direction de Mathilde Rossigneux-Méheust et Elsa Génard.

Au cachot, privé de sortie, à l’isolement, à l’amende, au pain sec et à l’eau… Nombreuses sont les sanctions qui rythment la vie à la caserne, en prison, à l’usine, en maison de retraite, à l’école, à l’hôpital psychiatrique ou au couvent. Punir serait une dimension essentielle des institutions « disciplinaires » telles que Michel Foucault les a qualifiées.
Le collectif d’historiennes et d’historiens réunis dans cet ouvrage a voulu interroger cette évidence et proposer une histoire sociale des sanctions ordinaires au XIXe et au XXe siècles. Il saisit le moment où la domination devient visible et tangible, où le pouvoir cogne.
Qui punit-on, pour quelles raisons et comment ?
De la qualification des infractions aux répertoires punitifs, des pratiques des punisseurs à l’expérience des punis, des scandales aux tabous, ce livre s’intéresse à la routinisation des sanctions. Il compare leur poids dans le quotidien administratif et leur empreinte sur les trajectoires individuelles. Ce faisant, il ouvre la voie à une histoire commune des institutions militaire, éducative, religieuse, thérapeutique, coercitive et d’assistance.

Nouvelle parution : Sébastien Laffage-Cosnier, L’école rêvée – Le Dr Max Fourestier et la ville de Vanves : promoteurs du sport et de la nature à l’école – 1950-1973 

Nouvelle parution : Sébastien Laffage-Cosnier, L’école rêvée – Le Dr Max Fourestier et la ville de Vanves : promoteurs du sport et de la nature à l’école – 1950-1973 , Presses Universitaires de Limoges, 2023.

Ancrées dans Les Trente Glorieuses, les innovations scolaires conduites à Vanves par le docteur Max Fourestier sont connues à travers les appellations mi-temps pédagogique et sportif, classe de neige, classe de sieste, classe de forêt ou encore tiers-temps pédagogique. Pour le médecin vanvéen, il s’agit ni plus ni moins de la tentative de mise en place généralisée d’une école rêvée.
Croisant des sources variées et originales, l’étude révèle que le processus inhérent à la renommée de l’œuvre de Max Fourestier tient à quatre facteurs complémentaires : la personnalité et le parcours de vie du créateur, le volontarisme des acteurs locaux et l’identité de la ville de Vanves, l’importance des réseaux et des structures sociales, enfin, la force des médias.
Ce travail articule majoritairement ces quatre logiques explicatives pour comprendre la naissance de ces innovations scolaires d’ envergure internationale en 1950, leur développement entre 1951 et 1967 et, enfin, le ralentissement des mécanismes de leur diffusion au cours du début des années 1970.

Riapertura di un importante archivio scolastico a Milano

Ha recentemente ripreso la sua attività, presso l’Istituto Comprensivo Francesco Cappelli di Milano, l’Archivio Storico della Scuola elementare all’aperto “Casa del Sole”, interessato, negli anni 2016-2020, dal progetto di recupero e valorizzazione “Archivio scolastico come memoria di comunità”: attraverso un meticoloso lavoro, sono stati riordinati e inventariati i preziosi documenti, ora ricollocati in spazi più idonei alla conservazione e alla consultazione da parte di studiosi e di classi scolastiche.

Sito web dell’archivio: http://www.archiviostoricocasadelsole.it/

La “Casa del Sole”, inizialmente intitolata a Umberto di Savoia, è nata nel 1922 come espressione di quella particolare sensibilità igienica e pedagogica che caratterizzava il capoluogo lombardo a inizio Novecento: concepita secondo criteri sanitari e didattici allora innovativi, ha accolto, fino all’anno scolastico 1978-1979 – quando è stata trasformata da scuola speciale a scuola di quartiere – un migliaio di bambini e ragazzi gracili a rischio di tubercolosi, provenienti da tutti i quartieri della città. Caratterizzata da bei padiglioni immersi in un grande parco dotato di piscina, solarium, oltre a spazi per l’allevamento e l’agricoltura, negli anni del fascismo la “Casa del Sole” è stata ben presto assoggettata ai fini propagandistici del regime, che l’ha ostentata come “fiore all’occhiello” del virtuoso sistema educativo milanese; nei primi anni del secondo dopoguerra la scuola è però rapidamente tornata alla propria impostazione originaria, divenendo un importante centro di sperimentazione di educazione attiva e democratica.

L’Archivio Storico custodisce i documenti prodotti nel periodo 1920-1976, inoltre immagini e una collezione di quaderni, giornali ed elaborati donati da ex alunni ed ex insegnanti. Per le modalità di accesso si invita a consultare sito dell’archivio, nel quale è anche possibile visionare una prima selezione dei documenti presenti.

Revue brésilienne d’histoire de l’éducation

Revista Brasileira de História da Educação 

The Revista Brasileira de História da Educação [Brazilian History of Education Journal] (RBHE) (e-ISSN 2238-0094) is the official publication of the Sociedade Brasileira de História da Educação [Brazilian History of Education Society] (SBHE). Based in the Universidade Estadual de Maringá [State University of Maringá], the RBHE is an open access journal and has been circulating in national and international academic spheres since 2001. The journal regularly features unpublished articles derived from researches addressing themes associated with the history and the historiography of education. The RBHE has as objectives the wide dissemination of knowledge and the promotion of discussions about different issues surrounding history of education research and teaching, from an interdisciplinary and plural perspective, in theoretical and methodological terms. The periodical also publishes documents, reviews and reading notes, as well as interviews with outstanding national and international personalities. RBHE is indexed in SciELO.

As a qualified periodical, the journal requires a minimum doctoral degree for authors interested in submitting manuscripts. In the case of collective authorship (maximum of 04 authors), at least one of them must have this degree. RBHE accepts articles from authors regardless of their institutional origin.

The texts submitted must be unpublished and must respect the criterion of originality of content.

The manuscript must not contain authorship identification in any part of the text, whether in footnotes, bibliographic reference or ownership of the document.

https://periodicos.uem.br/ojs/index.php/rbhe/index

Nouvelle parution : Former, encadrer, surveiller. Documents d’histoire sociale de la France contemporaine (XIXe-XXIe siècles)

Nouvelle Parution : Former, encadrer, surveiller. Documents d’histoire sociale de la France contemporaine (XIXe-XXIe siècles)Presses universitaires de Rennes, “Didact Histoire”, 2023. Sous la direction d’Arnaud-Dominique Houte, Aurélien Lignereux, Jean Le Bihan et Jean-François Condette.

Quoi de commun entre l’école maternelle et la gendarmerie, entre les principes éducatifs et les pratiques répressives ? Ces domaines bien distincts généralement étudiés de manière séparée, participent d’une même histoire : celle du resserrement, progressif et parfois contesté, des liens entre l’État et la société. Ce mouvement de longue durée a fait l’objet de recherches renouvelées dont beaucoup ont été initiées par Jean-Noël Luc à qui cet ouvrage est dédié.

Et puisqu’il s’agit ici de transmission, on a voulu lui donner une forme pédagogique capable d’intéresser les lecteurs au-delà du seul cercle des spécialistes. Composé d’articles synthétiques, complétés d’une mise en perspective historiographique, ce volume présente et commente selon une méthodologie rigoureuse des documents inédits et souvent méconnus, de natures très variées (textes, photographies, plans, etc.), qui permettent d’éclairer d’un jour nouveau l’histoire de l’État et de la société française aux XIXe et XXe siècles. Utile aux étudiants à tous les niveaux, ainsi qu’à leurs enseignants, ce livre s’adresse à tous ceux qui sont curieux d’une autre manière d’écrire et de comprendre l’histoire des Françaises et des Français.

https://www.pur-editions.fr/product/9313/former-encadrer-surveiller

Nouvelle parution : Guerres en images, images de guerres : l’illustration des conflits en Europe dans les manuels d’Histoire

Guerres en images, images de guerres est un livre en couleurs de 266 pages, comprenant 213 illustrations et 3 cartes. Il est le fruit d’un colloque international, s’étant tenu peu de temps avant que la crise sanitaire du Covid ne vienne bouleverser le dialogue universitaire, a réuni des chercheurs issus d’un large éventail de pays et de disciplines, afin de débattre des représentations de la guerre dans les manuels scolaires et de la manière dont elles ont contribué à façonner différents récits culturels à l’échelle de l’Europe. Les interventions ont permis de décrypter les caractéristiques de discours politiques en images, que les enfants ont été encouragés à intégrer. Elles ont aussi soulevé les questions inhérentes à la refonte d’une histoire scolaire commune avec pour finalité de forger une véritable identité citoyenne européenne.

L’illustration des conflits dans les manuels d’Histoire et l’iconographie pédagogique en Europe.

Comment un évènement historique, ici un évènement de guerre, peut-il se métamorphoser en récit illustré dans un manuel scolaire ? Au moment où la guerre réapparait sur le continent européen, la thématique développée dans cet ouvrage, prend une tournure toute particulière et vient s’ancrer dans une actualité brûlante…D’aucun ne peut être que rempli d’effroi aujourd’hui devant ce qui reste de certaines villes, rayées de la carte, vidées de ses habitants… Les images véhiculées par les médias montrent des espaces désertés, marqués par les stigmates de l’enfer des bombardements. L’image ici témoigne de la violence des combats, d’une humanité en déshérence, d’un chaos dominé par la terreur du feu : aujourd’hui comme hier l’empreinte de la guerre en image force l’imagination et l’effroi.

Fruit d’un colloque international qui s’est tenu peu de temps avant que la crise sanitaire du Covid ne vienne bouleverser le dialogue universitaire – le colloque International de Saint-Dié-des-Vosges qui s’est tenu les 25, 26 et 27 juin 2019 – cet ouvrage est l’aboutissement d’un travail pluridisciplinaire. Il a réuni des chercheurs issus d’un large éventail de pays et de disciplines, afin de débattre des représentations de la guerre dans les manuels scolaires et de la manière dont elles ont contribué à façonner différents récits culturels à l’échelle de l’Europe. Les contributions permettent de décrypter les caractéristiques de discours politiques en images que les enfants ont été encouragés à intégrer tout au long de leur cursus. Elles soulèvent les questions inhérentes à la refonte d’une histoire scolaire commune avec pour finalité de forger une véritable identité citoyenne européenne. 

Coordonné par deux chercheurs de l’Université de Lorraine, Cédric Prévot, professeur des écoles, doctorant en épistémologie et Denis Morin, maitre de conférences émérite, directeur de recherche, tous deux rattachés au laboratoire Histoires et Cultures de l’Antiquité et du Moyen-Âge, cet ouvrage pose les bases de futures recherches sur le rôle de l’image dans les manuels scolaires et plus généralement sur la didactique de l’Histoire.

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Le retour de l’apprentissage au XXe siècle

Nouvelle parution : Stéphane Lembré, Le retour de l’apprentissage au XXe siècle. Comment la France a adopté l’alternance. Presses des Mines.

Comment expliquer les qualités prêtées aujourd’hui à l’apprentissage ?

Longtemps associé aux corporations et bien plus divers qu’on ne l’a dit, l’apprentissage en entreprise est décrié à mesure que l’industrialisation transforme les mondes du travail et que la fréquentation de l’école devient une norme pour l’éducation des enfants et adolescents. Or, cette voie de formation est désormais jugée positivement, tant pour l’insertion dans l’emploi que pour la qualité de la formation.

Le retour de l’apprentissage expose les rôles respectifs des administrations de l’État, des collectivités, des patrons, des représentants syndicaux. L’enquête aborde les modalités de financement à la recherche des logiques économiques, politiques et sociales de cette grande mutation de l’apprentissage au XXe siècle.

En replaçant le cas de la France dans une perspective internationale, elle propose ainsi une histoire inédite et très présente de l’alternance.

Extrait et informations sur le site de l’éditeur : https://www.pressesdesmines.com/produit/le-retour-de-lapprentissage-au-xxe-siecle/

Internationaliser l’éducation. La France, l’UNESCO et la fin des empires coloniaux en Afrique (1945-1961)

Nouvelle parution : Damiano MATASCI, Internationaliser l’éducation. La France, l’UNESCO et la fin des empires coloniaux en Afrique (1945-1961). Presses Universitaires du Septentrion.

Pourquoi l’accès au savoir a-t-il constitué l’un des grands enjeux de la décolonisation ? C’est la question à laquelle cet ouvrage se propose de répondre en examinant le processus d’internationalisation de la politique éducative française en Afrique subsaharienne entre 1945 et 1961. Fondée sur une riche documentation archivistique, cette enquête met en lumière les relations qui se tissent entre la France, les autres puissances coloniales européennes et l’UNESCO, offrant une plongée unique au cœur des visions contrastées du développement et de la coopération internationale qui émergent au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Le livre retrace plus particulièrement les échanges et les rivalités qui accompagnent l’élaboration de nouveaux paradigmes – en particulier l’éducation de base – et analyse de manière détaillée leur mise en application en Afrique occidentale et équatoriale française. Il dévoile enfin les multiples reconfigurations qui s’opèrent au moment des indépendances, fournissant un éclairage inédit sur la genèse de l’aide au développement.

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Le maître d’école du village, au temps des Lumières et de la Révolution

Nouvelle parution : Côme SIMIEN, Le maître d’école du village, au temps des Lumières et de la Révolution.

Avec la Révolution, l’école reçoit pour mission de former les futurs citoyens. L’idéal est celui d’une régénération des individus et de la société. Sur le terrain, la mise en œuvre de cette ambition s’avère complexe, parfois paradoxale. À la fin des années 1790, le dualisme scolaire public-privé s’instaure. Rapidement, les écoles privées l’emportent sur les écoles espérées par la République.
C’est dans le monde rural, moins étudié par les historiens, que se joue principalement ce rejet de l’enseignement public. Régie par les communautés villageoises, l’école s’inscrit au cœur de la vie locale tout autant qu’au centre des résistances opposées aux prétentions des pouvoirs extérieurs. En ce sens, elle est un lieu d’observation privilégié de la rencontre du temps long du social et du temps court du surgissement révolutionnaire. En s’intéressant à la figure des maîtres dans les campagnes du siècle des Lumières et de la Révolution, Côme Simien réussit à démêler, dans une enquête affranchie des discours normatifs, cette grande énigme scolaire de la Révolution française.

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Circulations en éducation  Acteurs, modèles, institutions (XIXe‑XXe siècle)

Nouvelle parution : Circulations en éducation  Acteurs, modèles, institutions (XIXe‑XXe siècle). Renaud d’Enfert, Frédéric Mole et Marie Vergnon (dir.).

Comment les conceptions éducatives se sont-elles diffusées sous forme de savoirs ou de pratiques ? Comment ont-elles été discutées, interprétées, adaptées ou détournées ? Comment les acteurs, individuels ou collectifs, se les sont-ils appropriées ? À partir de cas très divers – qu’ils soient représentatifs d’un mouvement général ou remarquables par leur originalité ou leur marginalité –, les études historiques rassemblées dans cet ouvrage offrent un panorama apprpofondi des processus d’échanges et de circulation des modèles, des pratiques et des acteurs en éducation.

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Online il sito web per i 150 anni della Scuola magistrale di Locarno

Il 3 novembre 1873 apriva le porte la Scuola magistrale del Canton Ticino, con sede a Pollegio. Una fondazione piuttosto tardiva rispetto al resto della Svizzera, perché il Ticino aveva a lungo preferito al modello seminariale (Lehrerseminar, école normale) quello dei Corsi di metodica, sul modello della Lombardia austriaca. Dopo pochi anni il nuovo istituto fu trasferito a Locarno: la scuola maschile nel Convento di San Francesco, dove da allora è sempre rimasta; la scuola femminile nella Villa Belvedere (l’odierno centro scolastico professionale) dove sarebbe rimasta per diversi decenni.

Per ricordare che sono trascorsi 150 dalla fondazione di una scuola di formazione per docenti in Ticino, il Dipartimento Formazione e apprendimento della SUPSI, che oggi assicura la formazione delle docenti e dei docenti in Ticino, ha deciso una serie di iniziative. La prima di queste è partita oggi, con il lancio di un sito web con una mostra virtuale e numerose notizie storiche.

Da mercoledì prossimo, 8 febbraio, per dieci giorni sarà visibile nella Sala Orelli dell’ex convento di San Francesco (stabile A del DFA-SUPSI) una mostra di documenti provenienti dalla Biblioteca che documentano alcuni momenti salienti della storia della Scuola magistrale ticinese.

Più in là nell’anno sono previsti un convegno di studi, un evento con le autorità pubbliche e diverse altre iniziative sulle quali verrà data informazione a suo tempo.

Per contatti e informazioni: prof. Wolfgang Sahlfeld, SUPSI Dipartimento formazione e apprendimento.