Nouvelle parution : Clémence Cardon-Quint, L’argent de l’école. Histoire du budget de l’Éducation nationale depuis 1945. Presses de Sciences Po.
Pour avoir une école plus juste et plus efficace, faut-il dépenser plus ou dépenser autrement ? Le débat public sur le plus gros budget de l’État se résume souvent à cette alternative.
À partir d’un vaste corpus d’archives, Clémence Cardon-Quint met en lumière la réalité de la pratique budgétaire et de ses contraintes depuis 1945, bien éloignées de l’image renvoyée par les médias. À l’aube des années 1960, la planification scolaire s’appuie certes sur un minutieux travail de chiffrage des besoins pour faire face à « l’explosion scolaire ». En revanche, dès lors que la progression des effectifs ralentit, l’augmentation des moyens n’a plus rien d’évident. Au cœur de multiples controverses, les enjeux pédagogiques offrent un soubassement fragile pour des arbitrages budgétaires façonnés par la compétition électorale et les contraintes économiques. La modernisation des techniques de gestion ouvre, quant à elle, la voie à une maîtrise plus fine des dépenses et de leur trajectoire. Au profit des finances publiques ou de l’Éducation nationale ? La réponse varie suivant le contexte. Mais quel que soit le volontarisme affiché des politiques éducatives, la taille de l’organisation fait obstacle au changement rapide et, plus encore, au changement à coût constant.
Parution du numéro 63 de la revue Trema, “Pratiques pédagogiques de l’éducation populaire : histoires et actualités d’un projet politique”, coordonné par Mathieu Depoil, Fabien Groeninger et Léo Vennin.
Nouvelle parution : Sylvain Wagnon, Paul Robin : la liberté et la mort. Les Editions du monde libertaire, mars 2025.
Peut-on mieux comprendre une vie en explorant les conditions de sa mort ? Cet ouvrage étudie cette question à travers l’exemple du pédagogue libertaire et militant néo-malthusien Paul Robin (1837-1912). Ce livre propose, à partir des écrits du pédagogue, notamment Technique du suicide, une lecture inédite de son engagement, en plaçant la question de sa mort comme clé d’interprétation de son itinéraire intellectuel et militant.
Si l’éducation intégrale, qu’il défendait, visait à libérer l’individu dès l’enfance, son ultime geste ne serait-il pas l’affirmation d’un dernier droit fondamental : celui de choisir sa propre fin ? En interrogeant les liens entre éducation, émancipation, liberté et fin de vie, cet ouvrage dépasse le cas de Paul Robin pour s’inscrire dans un débat, toujours d’actualité.
Parution du nouveau numéro de la revue Relations internationales, Éducation et relations Nord-Sud, 199, 2024/3.
Ce numéro explore comment l’éducation a servi d’outil diplomatique et de levier dans les relations internationales à l’heure de la décolonisation. Il examine également la place centrale de la formation dans l’aide au développement et met en lumière le rôle crucial de l’éducation comme vecteur des causes internationalistes et des (nouvelles) formes de mobilisation transnationale.
Contributeurs·trices : Yamina Bettahar, Réné Bidias, Idrisse Désiré Machia a Rim, Charles Mercier, Charlotte Roy, Lauriane Simony, Amadou Souleymanou, Marie-Elise Hunyadi.
Nouvelle parution : Educational Internationalism in the Cold War. Plural Visions, Global Experiences. Edité par Damiano Matasci et Raphaëlle Ruppen Coutaz.
Cet ouvrage se distingue par sa volonté de déplacer le regard de la sphère diplomatique et militaire vers les dimensions culturelles et transnationales de la guerre froide. L’éducation, ainsi que les diverses initiatives internationalistes qui lui sont associées, ont constitué un terrain où se sont cristallisés les rapports de force, les luttes, ainsi que les agendas politiques et culturels divergents. Toutefois, l’« éducationnalisation » (Tröhler, 2013, 146) de la guerre froide n’a pas seulement contribué à renforcer et à solidifier l’antagonisme entre l’Ouest et l’Est. Elle a également favorisé les échanges et la circulation des individus, des savoirs et des modèles, tant au sein des blocs qu’entre eux, et même au-delà. Les contributions de ce volume mettent en lumière le rôle crucial joué par des acteurs souvent négligés par l’historiographie, en particulier ceux des pays du Sud, ainsi que les diverses logiques ayant façonné les dynamiques internationalistes au cours de la seconde moitié du XXe siècle. En déplaçant le regard au-delà de l’espace européen et de l’opposition binaire entre les États-Unis et l’Union soviétique – ou, plus largement, entre deux blocs monolithiques – la cartographie de l’internationalisme éducatif qui se dessine dans cet ouvrage permet de « décentrer » l’étude de la guerre froide et d’ouvrir ainsi de nouvelles pistes de recherche.
Contributeurs·trices : Bettina Blatter, Andrea Brazzoduro, Alice Byrne, Jamyung Choi, Michel Christian, Joëlle Droux, Juliette Dumont, Barbara Hof, Rita Hofstetter, Intaek Hong, Qing Liu, Daniel Lövheim, Ismay Milford, Dayana Murguia Mendez, Hana Qugana, Franck Schmidt, Giles Scott-Smith, Manuel Suzarte, Larissa Wagner.
Parution du nouveau numéro de la revue Historie de l’éducation.
Outil essentiel en sciences sociales, le genre peut être croisé avec la génération au sens démographique. Car l’âge est toujours sexué : les périodes de la vie sont différentes selon qu’elles se déroulent à l’ombre du féminin ou du masculin. Ce numéro spécial est consacré à la « garçonnité », c’est-à-dire à l’apprentissage du masculin au cours de l’enfance. Qu’ils aient grandi dans la Rome antique, les cités grecques, les villes du Moyen Âge, l’espace germanique à l’époque moderne ou la France de la Troisième République, des millions de garçons ont été éduqués et socialisés dans les codes de la masculinité, qu’ils ont acquis – ou pas.
La revue Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs accueille des propositions de dossiers thématiques et d’articles hors-thème (varia). https://journals.openedition.org/cres/
Les propositions de dossiers sont examinées, trois fois par an, par le comité de rédaction de la revue. Les articles hors-thème (varia) ont expertisés au fil de l’eau.
Créés en 2001, les Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs développent des perspectives empiriques, méthodologiques et théoriques de sciences sociales sur les questions relatives à l’éducation, à la construction, à la transmission et aux usages sociaux et politiques des savoirs, dans les pays où les systèmes scolaires ont une profondeur historique certaine, et dans ceux où ils n’ont été introduits que plus récemment. La revue publie un numéro par an et accueille des articles en français, anglais et espagnol.
Nouvelle parution : Federico Dotti, Figures de l’ombre. Histoires genevoises : l’expérience d’une exposition, Editions Epistémé.
Transmettre aux jeunes générations l’intérêt de se tourner vers l’histoire pour comprendre la société, tel est l’ambitieux projet que s’est fixé Federico Dotti. Dans une démarche résolument originale, au croisement de l’histoire et de la didactique, il a réalisé une exposition sur les marges dans la Genève du XIXe siècle, y a invité des publics scolaires, puis a recueilli les réflexions des élèves et de leurs enseignant·es sur leur expérience de visite. Cet ouvrage rend compte de cette triple opération, à la fois de recherche, de conception expographique et d’étude de la réception de l’histoire.
Le thème de l’exposition n’est évidemment pas anodin : la mise en scène des représentations des détenu·es, aliené·es et indigent·es ouvre une réflexion sur la fonction de l’histoire, sur la manière de la produire et de la transmettre. Au fil des pages, passé et présent sont ainsi mis en regard afin de sonder les aspects sous-jacents des mondes sociaux et de leurs imaginaires, aussi bien ceux d’hier que d’aujourd’hui.
Nouvelle parution : Dans la fabrique du sentiment national. L’histoire à l’école en Europe depuis 1945, sous la direction scientifique de Patricia Legris et Ewa Tartakowsky.
Dans la fabrique du sentiment national est un ouvrage collectif à visée comparative. Il porte l’ambition de fournir des clés de compréhension sur les usages contemporains de l’histoire scolaire depuis la fin des années 1940 dans des pays où la place occupée par l’histoire scolaire varie, tout comme celle des dispositifs pédagogiques et des politiques publiques de formation. À travers les diverses études de pays aux régimes politiques variés, allant de la démocratie sociale à des régimes autoritaires et aux trajectoires et héritages historiques singuliers, se dégage l’impossibilité quasi constante à élaborer un récit historique partagé. C’est particulièrement notable s’agissant d’un territoire très divers – il comprend l’Union européenne, la Grande-Bretagne ainsi que la Suisse, la Moldavie, la Turquie, la Russie, des pays nés de l’ancienne Yougoslavie comme la Serbie – mais qui se réclame d’un certain héritage historique commun. L’enseignement de l’histoire y suscite des controverses quasiment partout, parfois très virulentes. Il clive et fait l’objet d’usages politiques et mémoriels croissants, à tel point que sont désormais réactualisés et plébiscités de « nouveaux » romans nationaux, souvent nationalistes, dans nombre d’États.
Nouvelle parution : Il patrimonio storico-educativo come fonte per la Public History of Education. Tra buone pratiche e nuove prospettive, Anna Ascenzi, Gianfranco Bandini, Carla Ghizzoni (éds.). EUM.
Le volume rassemble les contributions présentées lors du troisième Congrès de la Société Italienne pour l’Étude du Patrimoine Historico-Éducatif (SIPSE), qui s’est tenu à l’Université Catholique du Sacré-Cœur de Milan les 14 et 15 décembre 2023. Les contributions présentées ici partagent toutes l’objectif d’appliquer l’approche de la Public History au patrimoine historico-éducatif. Le texte est structuré en trois sections : la première propose des réflexions théoriques et méthodologiques sur le sujet, la deuxième présente des expériences pédagogiques et des activités sur le terrain, tandis que la troisième se concentre sur l’analyse et la narration des sources.
Dans leur ensemble, les contributions offrent des perspectives d’analyse, des propositions de travail, ainsi que des projets réalisés ou à venir, qui reflètent un panorama extrêmement riche et significatif des nombreuses possibilités d’exploration, de narration et de valorisation du patrimoine historico-éducatif. La valeur ajoutée réside précisément dans l’approche de la Public History, qui permet de dépasser les frontières étroites du monde académique pour établir un dialogue vivant et engageant avec les différentes composantes de la société. Cette démarche s’inscrit dans une perspective de valorisation du patrimoine historico-éducatif, aussi large et inclusive que possible.
Nouvelle parution : Émilie Lamotte : vivre en anarchiste au début du XXe siècle, Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon, Les Editions du Monde libertaireet Les éditions libertaires.
Cet ouvrage retrace l’itinéraire méconnu d’une enseignante et militante anarchiste, fondatrice d’un « milieu libre », autrice de nombreux articles et d’un ouvrage consacré à l’éducation rationnelle de l’enfance. Une biographie non pas d’une « figure » historique mais d’une militante longtemps invisibilisée et finalement plus représentative des questionnements et des actions éducatives de la mouvance libertaire du début du XXe siècle.
Nouveau numéro de la revue internationale Les Sciences de l’éducation- Pour l’Ère nouvelle : “1922-2022: un siècle de réflexions pédagogiques pour une ère nouvelle”. Numéro coordonnée par Marie Vergnon et Frédéric Mole à l’occasion du centenaire de la première publication en langue française de la revue Pour l’ Ère nouvelle.
Ce numéro sera prochainement disponible sur le site Cairn info.
Nouvelle parution : de la revue Trema (numéro 61), “L’histoire de l’éducation : rôle, place et méthodes”, coordonné par Yves Verneuil avec notamment un entretien d’Antoine Prost et des textes de Jean-François Condette, André D. Robert, Renaud d’Enfert, Xavier Riondet, Solenn Huitric, Antoine Savoye, Frédéric Mole, Jean-Yves Seguy, Rita Hofstetter et Sylvain Wagnon.
Parution nouveau numéro de la revueHistoire de l’éducation, 161 – 2024, Se soustraire à l’empire des grands. Enfance, jeunesse et agentivité (1500-1850), sous la direction de Sylvie Moret Petrin.
Au cœur de la redécouverte d’individus privés de visibilité, le concept d’agentivité (agency) n’a encore été que rarement appliqué aux enfants et jeunes gens de l’époque moderne. Pourtant son potentiel herméneutique apparaît évident. De l’enfance à l’âge adulte, les individus sont engagés dans un processus de construction d’eux-mêmes dans lequel ils cherchent à affirmer leur individualité face aux adultes et au monde. En ouvrant la réflexion sur l’expérience enfantine et les pouvoirs d’action de la jeunesse (entre adaptation et résistance) en France et dans les pays voisins (Suisse, Allemagne), et ce sur un temps long (XVIe-milieu du XIXe siècle), et en travaillant sur un large panel de sources – des textes classiques de l’histoire de l’éducation aux écrits personnels de jeunesse – ce dossier entend mettre en lumière la façon dont les enfants ont agi au sein des structures sociales. Ce faisant, il s’attache à révéler enfants et jeunes gens comme des acteurs et actrices historiques à part entière.
Call for submissions for the Brazilian Journal of History of Education – Photography as a research source for the history of education.
Organizers
Prof. Dr. Maria Ciavatta, Universidade Federal Fluminense, Niterói, RJ, Brazil
Prof. Dr. Maria Augusta Martiarena, Instituto Federal do Rio Grande do Sul, Osório, RS, Brazil
Associate Editor of RBHE
Prof. Dr. Olivia Morais de Medeiros Neta, Universidade Federal do Rio Grande do Norte, Natal, RN, Brazil
Presentation brief
Photography is an important tool for preserving memory and writing history. It stands against the erasure of the memory of domination and bears witness to struggles of resistance. In historical research, photography was a late addition to the arsenal of documents used by historians. At the beginning of the 20th century, History benefited from the expansion of the concept of source, to which historians such as Marc Bloch, Lucien Febvre, Jacques Le Goff, among others, contributed. To this end, this dossier aims to include contributions from researchers who use photography as a research source in the History of Education, addressing, through this source, different segments, such as: school institutions, school practices, school culture, material culture, childhood, among other themes relevant to the area.
Profile of expected contributions
Contributions should establish an interface with the following thematic axes:
Conceptual and methodological issues in the analysis and interpretation of photographic images in the History of Education;
Photography and Collections in History of Education;
Photography and History of Educational Institutions;
Photographs and school life;
Photographs and school material culture;
Photographs and History of Education in non-formal spaces.
Deadlines
1. Public notice: 09/16/2024.
2. Submissions: from 10/01/2024 to 01/31/2025. Only texts submitted until 01/31/2025 will be evaluated for the composition of the dossier.
3. Schedule: the dossier will be published in issue no. 25 (2025), and it is estimated for the second half of 2025.
Parution du dernier numéro de la revue Foro de Educación coordonné par Meritxell Simon Martin et dédié aux “Women’s History of Education and the Archival, Digital, Narrative, Auto/biographical, Affective and Spatial Turns”.
Call for papers : La scuola in vetrina.Il ruolo delle esposizioni didattiche nello sviluppo del mercato scolastico tra Otto e Novecento
Come è noto, grazie alle riflessioni avviate prima da María del Mar del Pozo Andrés (1983) e poi attraverso un seminario internazionale organizzato nel 2007 dal CEINCE-Centro Internacional de la Cultura Escolar di Berlanga de Duero, in Spagna, nella storiografia educativa si è aperta una nuova pista di indagine dedicata alle Esposizioni Internazionali. Esse, come evidenziato negli atti del citato seminario (Lawn, 2009) possono essere considerate come luogo che preconizza il futuro o meglio in cui la presenza dei materiali educativi permette di scoprire “i segni del futuro” rispetto allo sviluppo di una determinata industria scolastica e delle relative politiche educative. Da quel momento ha preso avvio un filone di studi dedicato a indagare il legame tra Esposizioni Universali del XIX secolo e dell’inizio del XX e l’evoluzione della produzione di sussidi didattici, facendolo diventare un “campo di analisi storiografica in cui ci vengono mostrate le materialità e le loro rappresentazioni come nuovo record per la storia culturale in una prospettiva etnografica ed ermeneutica” (Escolano Benito, 2012: 151). Accanto alle grandi Esposizioni internazionali (Dussel, 2007; Lawn & Grosvenor, 2005; Dittrich, 2011 y 2013; Matasci, 2015; Trigueros-Gordillo & Rubio-Mayoral, 2018; Viola, 2018; Brunelli, 2020), è emerso con chiarezza come anche le mostre didattiche di carattere più strettamente nazionale o locale hanno la capacità di offrirci elementi di grande interesse per l’interpretazione della storia della materialità scolastica di un determinato periodo e per disporre di nuovi tasselli che vanno a nutrire e completare il panorama più ampio della ricerca storico-educativa (Rico Mansard, 2004; D’Ascenzo & Vignoli, 2008; Meda, 2010 y 2016; Durán Rodríguez, 2012; Barausse, 2020; Pizzigoni, 2022).
Anzi talvolta i differenti livelli – mostre internazionali, nazionali e locali – si intrecciano tra loro, andando non solo ad alimentarsi l’un l’altro (per esempio, oggetti premiati in una esposizione didattica locale che vengono portati in mostra a livello internazionale o viceversa) ma anche a permetterci di ricostruire intrecci, contatti, ambiti di impatto, rapporti economici-commerciali tra differenti paesi o differenti ditte, destini di autori e delle loro invenzioni che ampliano la conoscenza di scenari capaci di superare lo specifico luogo e il momento della mostra per entrare a far parte delle politiche (non solo educative) che vanno a determinare la cultura materiale di uno specifico momento storico o di una determinata realtà.
Tali Esposizioni infatti, essendo al momento della loro realizzazione la rappresentazione degli elementi più innovativi della società in cui venivano organizzate – vere e proprie “vetrine” dell’innovazione a scuola –, ci permettono oggi di cogliere i significati rispetto a svariate chiavi interpretative: dalle funzioni che si intendevano attribuire a determinati sussidi didattici in base alle nuove direzioni pedagogiche-metodologiche, ai “movimenti” in quel settore produttivo (nascita di nuovi oggetti, nuovi produttori, nuovi rapporti di scambio, etc.) fino a consentirci di studiare attraverso la materialità scolastica di un determinato periodo gli interessi di chi allora viveva la scuola e parlava di scuola (decisori politici, rappresentanti di interessi economici, associazioni pedagogiche e magistrali, etc.).
La call for papers di Cabás intende quindi proseguire l’indagine dedicata al potenziale euristico delle Esposizioni focalizzando l’attenzione espressamente sulle esposizioni didattiche. Esse potranno essere indagate a differenti livelli sia rispetto alle istituzioni che le organizzano sia rispetto al raggio geografico di impatto delle mostre stesse: la presenza di Esposizioni didattiche nell’ambito delle grandi esposizioni internazionali e universali; la presenza di scuola e oggetti didattici nell’ambito delle Esposizioni nazionali; le esposizioni didattiche regionali, provinciali o municipali; le esposizioni didattiche organizzate da associazioni, enti, organizzazioni e scuole; le esposizioni didattiche dedicate a una specifica disciplina, a uno specifico grado scolastico, a una specifica categoria di prodotti; la presenza di scuola e oggetti didattici nell’ambito delle fiere campionarie. Tali Esposizioni potranno essere indagate secondo molteplici sguardi di ricerca: dall’analisi degli oggetti didattici esposti all’organizzazione in classi espositive (che riflette un pensiero non solo pedagogico ma spesso anche politico e organizzativo); dai soggetti promotori all’analisi degli espositori; dai personaggi incaricati all’organizzazione ai componenti delle giurie; dai relativi premi alle relazioni finali; dai cataloghi alle conferenze organizzate in mostra e così via. L’obiettivo di ogni contributo sarà quello di offrire la conoscenza di una realtà espositiva dedicata alla didattica, della specificità che ne costituisce la sua identità e – nel contempo – del contributo euristico che essa può offrire rispetto al macro-tema delle esposizioni didattiche in Europa e nel mondo tra Otto e Novecento.
COORDINAMENTO SCIENTIFICO:
Juri MEDA (Università di Macerata, Italia) e Francesca Davida PIZZIGONI (Università di Torino, Italia)
LINGUE ACCETTATE:
Il numero monografico sarà pubblicato interamente in lingua inglese.
RICEZIONE DELLE PROPOSTE:
Data limite per la presentazione delle proposte di articoli: I dicembre 2024
Comunicazione dell’accettazione: 31 gennaio 2025
Consegna dei contributi definitivi: 30 giugno 2025
Pubblicazione del numero monografico: dicembre 2025
STRUTTURA DELL’ABSTRACT:
L’abstract della proposta dovrà contenere al max 2.000 battute (spazi inclusi) e può essere inviata in inglese, castigliano o italiano includendo:
Nome e cognome dell’autore (o degli autori) ; Affiliazione istituzionale dell’autore (o degli autori) ; Indirizzo di posta elettronica dell’autore (o degli autori) ; Titolo ; Parole chiave (max. 5) .
Invio della proposta: la proposta deve essere inviata per posta elettronica a:
Sarà ammessa al massimo una proposta di articolo per autore, anche se realizzato in collaborazione con altri.
Invio dell’articolo, template e norme: il caricamento dell’articolo finale dovrà realizzarsi utilizzando lo spazio dedicato nella pagina web di Cabás. Revista Internacional sobre Patrimonio Histórico Educativo, seguendo le norme indicate nella pagina stessa: https://ojs.ehu.eus/index.php/cabas.
BIBLIOGRAFIA:
Barausse, A. (2020). Mostre didattiche, musei pedagogici e musei scolastici in Italia dall’Unità all’ascesa del fascismo. Nation building tra processi di scolarizzazione, modernizzazione delle pratiche didattiche e relazioni internazionali. En A. Barausse, T. de Freitas Ermel, V. Viola (eds.), Prospettive incrociate sul Patrimonio Storico Educativo (pp. 109-150). Pensa Multimedia.
Brunelli, M. (2020). Esposizioni Universali, musei pedagogici e modernizzazione educativa. En M. Brunelli Alle origini del museo scolastico. Storia di un dispositivo didattico al servizio della scuola primaria e popolare tra Otto e Novecento (pp. 14-20). Eum.
D’Ascenzo, M. and Vignoli, R. (eds.). Scuola, didattica e musei tra Otto e Novecento: il Museo didattico Luigi Bombicci di Bologna. Clueb, 2008.
Del Pozo, M. M. (1983). Presencia de la pedagogía española en las Exposiciones Universales del XIX. Historia de la Educación, 2, 165-172.
Dittrich, K. (2011). La modernisation du système éducatif à travers les Expositions universelles, 1873-1904. Japon pluriel, 8, 347-356.
Dittrich, K. (2013). As exposições universais como mídia para a circulação transnacional de saberes sobre o ensino primário na segunda metade do século XIX. História da Educação, 17/41, 213-234.
Durán, M.D. (2012). Las Exposiciones Universales y Regionales como recurso didáctico en las Escuelas de Artes y Oficios (1886-1939). Sarmiento, 16, 143-166.
Dussel, I. (2007). Argentina en las exposiciones universales (1867-1911), VIII Congreso Iberoamericano de Historia de la Educación Latinoamericana. Contactos, cruces y luchas en la historia de la educación latinoamericana, 2007.
Escolano, A. (2011/2012). La Educación en las Exposiciones Universales. Cuestiones Pedagógicas, 21, 149-170.
Guereña, J.K. (2005). España y Europa. La educación (1875-1914). En J. L. Guerena, M. Zapata (eds), Culture et Éducation Dans Les Mondes Hispaniques (pp. 231-142). Presses universitaires François-Rabelais.
Grosvenor, I. (2005) Pleasing to the Eye and at the Same Time Useful in Purpose’: a historical exploration of educational exhibitions. En M. Lawn, I. Grosvenor (eds), Materialities of Schooling (pp. 163-176). Symposium Books.
Lawn, M. (ed.) (2009). Modelling the Future: exhibitions and the materiality of education. Symposium Book, 2009.
Lawn, M. and Grosvenor, I. (eds.) (2009). The Making of School Modernities. Education in World Exhibitions. Symposium Books.
Lawn, M. and Grosvenor, I (2021). Finding traces, researching silences, analysing materiality: notes from the United Kingdom. Educació i Història: Revista d’Història de l’Educació, 38, 33-54.
Matasci, D. (2015). L’école républicaine et l’étranger: une histoire internationale des réformes scolaires en France (1870-1914). ENS éditions.
Meda, J. (2010). Nascita e sviluppo dell’Istituto nel periodo fascista (1929-1943). En P. Giorgi (ed.), Dal Museo nazionale della scuola all’INDIRE. Storia di un istituto al servizio della scuola italiana (1929-2009) (pp. 9-31). Giunti.
Meda, J. (2016). Mezzi di educazione di massa: saggi di storia della cultura materiale della scuola tra 19° e 20° Secolo. FrancoAngeli.
Pizzigoni, F. D. (2022). Tracce di patrimonio. Fonti per lo studio della materialità scolastica nell’Italia del secondo Ottocento. Pensa Multimedia.
Rico, L.M. (2004). Exhibis para educar. Objectos, colecciones y museos de la ciudad de México (1789-1910). Pomares.
Trigueros-Gordillo, G. y Rubio-Mayoral, J.L. (2018). El patrimonio educativo en la Exposición universal de París de 1878. Universidad de Sevilla.
Viola, V. (2018). Il museo artistico e industriale di Giuseppe Barone di Baranello. Rivista di Storia dell’Educazione, 5, 247-264.
Nouvelle parution : Marianne Thivend, Ces femmes qui comptent. Le genre de l’enseignement commercial en France au XIXe siècle, Presses Universitaires de Lyon, 2024.
Les femmes ont toujours travaillé. Ainsi au XIXe siècle, elles sont présentes partout dans la sphère commerciale. Elles gèrent des manufactures, tiennent les comptes et s’occupent de la clientèle d’ateliers, de commerces de gros ou de détail. Elles sont épouses de, filles de ou veuves, mais aussi indépendantes et employées. Partenaires de l’économie familiale ou salariées, ces femmes qui comptent ont-elles été formées ?
A la fin du XIXe siècle, la nécessité d’orienter les filles des petites classes moyennes vers une formation puis un métier est progressivement acceptée, notamment dans le domaine de la comptabilité et du commerce. Cette première connexion entre formation et travail pour les femmes doit beaucoup à quelques pionnières qui ont négocié pour qu’une place soit faite aux filles dans un enseignement technique en cours de fabrication et alors pensé pour les garçons. À partir d’approches locales sur l’ensemble du territoire national ainsi que des parcours biographiques d’Élise Luquin et de Marguerite Malmanche, l’ouvrage retrace l’émergence puis l’institutionnalisation des formations commerciales pour les filles et les femmes lors de la Seconde moitié du XIXe siècle. Il met en avant les objectifs ambivalents des formations alors mises en place, entre le développement de l’agentivité économique et sociale des femmes et leur assignation aux positions subalternes des métiers de la comptabilité.