Nouvelle parution : Émilie Lamotte : vivre en anarchiste au début du XXe siècle, Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon, Les Editions du Monde libertaireet Les éditions libertaires.
Cet ouvrage retrace l’itinéraire méconnu d’une enseignante et militante anarchiste, fondatrice d’un « milieu libre », autrice de nombreux articles et d’un ouvrage consacré à l’éducation rationnelle de l’enfance. Une biographie non pas d’une « figure » historique mais d’une militante longtemps invisibilisée et finalement plus représentative des questionnements et des actions éducatives de la mouvance libertaire du début du XXe siècle.
Nouveau numéro de la revue internationale Les Sciences de l’éducation- Pour l’Ère nouvelle : “1922-2022: un siècle de réflexions pédagogiques pour une ère nouvelle”. Numéro coordonnée par Marie Vergnon et Frédéric Mole à l’occasion du centenaire de la première publication en langue française de la revue Pour l’ Ère nouvelle.
Ce numéro sera prochainement disponible sur le site Cairn info.
Nouvelle parution : de la revue Trema (numéro 61), “L’histoire de l’éducation : rôle, place et méthodes”, coordonné par Yves Verneuil avec notamment un entretien d’Antoine Prost et des textes de Jean-François Condette, André D. Robert, Renaud d’Enfert, Xavier Riondet, Solenn Huitric, Antoine Savoye, Frédéric Mole, Jean-Yves Seguy, Rita Hofstetter et Sylvain Wagnon.
Le Early Career Award ASSH (jusqu’à la 28e édition « Prix de la Relève de l’ASSH ») a été créé à l’occasion du jubilé de l’Académie, célébré en 1996 pour ses cinquante ans d’existence. Le prix a comme but principal de soutenir les chercheuses et chercheurs à un stade précoce de leur carrière dans les sciences humaines et sociales en Suisse. Il récompense l’excellente qualité de trois articles parus dans une publication scientifique. Le prix, doté de 18 000 francs est mis au concours chaque année et est décerné au printemps lors de l’Assemblée annuelle de l’ASSH. La récompense est divisée en trois sous-prix :
1er Prix : 10 000 francs
2e Prix : 5000 francs
3e Prix : 3000 francs
Une commission formée de treize professeur·e·s et membres du corps enseignant des hautes écoles issu·e·s tant des sciences humaines que sociales se concerte pour désigner les lauréat·e·s.
Délai de soumission des dossiers : 2 décembre 2024.
Parution nouveau numéro de la revueHistoire de l’éducation, 161 – 2024, Se soustraire à l’empire des grands. Enfance, jeunesse et agentivité (1500-1850), sous la direction de Sylvie Moret Petrin.
Au cœur de la redécouverte d’individus privés de visibilité, le concept d’agentivité (agency) n’a encore été que rarement appliqué aux enfants et jeunes gens de l’époque moderne. Pourtant son potentiel herméneutique apparaît évident. De l’enfance à l’âge adulte, les individus sont engagés dans un processus de construction d’eux-mêmes dans lequel ils cherchent à affirmer leur individualité face aux adultes et au monde. En ouvrant la réflexion sur l’expérience enfantine et les pouvoirs d’action de la jeunesse (entre adaptation et résistance) en France et dans les pays voisins (Suisse, Allemagne), et ce sur un temps long (XVIe-milieu du XIXe siècle), et en travaillant sur un large panel de sources – des textes classiques de l’histoire de l’éducation aux écrits personnels de jeunesse – ce dossier entend mettre en lumière la façon dont les enfants ont agi au sein des structures sociales. Ce faisant, il s’attache à révéler enfants et jeunes gens comme des acteurs et actrices historiques à part entière.
Call for submissions for the Brazilian Journal of History of Education – Photography as a research source for the history of education.
Organizers
Prof. Dr. Maria Ciavatta, Universidade Federal Fluminense, Niterói, RJ, Brazil
Prof. Dr. Maria Augusta Martiarena, Instituto Federal do Rio Grande do Sul, Osório, RS, Brazil
Associate Editor of RBHE
Prof. Dr. Olivia Morais de Medeiros Neta, Universidade Federal do Rio Grande do Norte, Natal, RN, Brazil
Presentation brief
Photography is an important tool for preserving memory and writing history. It stands against the erasure of the memory of domination and bears witness to struggles of resistance. In historical research, photography was a late addition to the arsenal of documents used by historians. At the beginning of the 20th century, History benefited from the expansion of the concept of source, to which historians such as Marc Bloch, Lucien Febvre, Jacques Le Goff, among others, contributed. To this end, this dossier aims to include contributions from researchers who use photography as a research source in the History of Education, addressing, through this source, different segments, such as: school institutions, school practices, school culture, material culture, childhood, among other themes relevant to the area.
Profile of expected contributions
Contributions should establish an interface with the following thematic axes:
Conceptual and methodological issues in the analysis and interpretation of photographic images in the History of Education;
Photography and Collections in History of Education;
Photography and History of Educational Institutions;
Photographs and school life;
Photographs and school material culture;
Photographs and History of Education in non-formal spaces.
Deadlines
1. Public notice: 09/16/2024.
2. Submissions: from 10/01/2024 to 01/31/2025. Only texts submitted until 01/31/2025 will be evaluated for the composition of the dossier.
3. Schedule: the dossier will be published in issue no. 25 (2025), and it is estimated for the second half of 2025.
Les enseignants et l’enseignement. Une histoire en mouvement – Appel à contribution pour le prochain colloque ISCHE qui aura lieu à Lille, France, 8-11 juillet 2025.
Tout au long de l’histoire, à tous les niveaux et dans tous les types d’apprentissage, l’enseignement est au cœur du processus éducatif.
ISCHE 46 explorera l’histoire des enseignants et de l’enseignement, depuis les temps les plus anciens jusqu’au début du 21e siècle, dans toute sa diversité. L’UNESCO définit les enseignants comme tous ceux qui instruisent les autres. En utilisant une définition large du terme « instruire », ISCHE 46 examinera non seulement l’histoire des enseignants professionnels dans des institutions allant des écoles maternelles aux universités, mais aussi celles des formateurs, des familles, des tuteurs, des associations de jeunes, des mouvements populaires, de l’auto-instruction, et jusqu’aux enseignants non humains tels que d’autres êtres vivants et des dispositifs technologiques.
Le thème du congrès, « Enseignants et enseignement », vise à mettre en lumière les rôles réels et idéaux des enseignants et de l’enseignement dans les écoles et dans la société. Leurs fonctions, leur importance et leur statut ont profondément évolué au cours de l’histoire et continuent d’incarner de nombreuses contradictions. Dans le cas des enseignants, ils ont été des instruments d’alphabétisation, de connaissance et même d’émancipation. La nature même de la fonction des enseignants – mettre à la disposition des autres des connaissances particulières – peut également susciter des attentes et des tensions avec les responsables des politiques éducatives.
Les caractéristiques sociales des enseignants : Qui sont les personnes qui enseignent (professionnellement ou non) ? Que signifie être enseignant et comment le devient-on ? La sociologie historique de l’enseignement interroge l’histoire de la promotion sociale par l’accès à la profession ainsi que la différenciation interne au sein de celle-ci. Les identités et les statuts des enseignants sont multiples et variés, en fonction des disciplines qu’ils enseignent et des institutions dans lesquelles ils travaillent. Les connaissances et les compétences requises pour devenir et travailler en tant qu’enseignant, ainsi que les procédures de recrutement et d’évaluation de cette profession, ont varié selon les matières et les niveaux, et la formation des enseignants a suscité de nombreux débats depuis qu’elle a été institutionnalisée au début du dix-neuvième siècle. Le genre, la sexualité, la classe sociale, l’origine ethnique et d’autres caractéristiques des enseignants ayant influencé leur formation et leur statut, l’analyse de ces facteurs est essentielle à la sociologie historique de l’enseignement.
L’enseignement comme travail : la mise à disposition de savoirs particuliers et les conditions dans lesquelles elle s’effectue ont connu de profonds changements au cours de l’histoire, de même que les conceptions de l’autorité de l’enseignant. De la mémorisation et de la récitation à l’« apprentissage par la pratique » et à l’apprentissage actif, les méthodes des enseignants ont évolué entre permanences et mutations. Les conditions de travail ont changé en raison de nouvelles approches administratives, ainsi que des efforts individuels et organisés des enseignants dans le cadre d’activités professionnelles, politiques, communautaires et/ou syndicales. Les méthodes et les conditions de travail des instituteurs, des professeurs d’université et de ceux qui enseignent dans des contextes non institutionnels présentent des différences importantes qui mettent en lumière des tendances et des questions plus larges.
Représentations et connaissance du métier : Les images médiatiques et culturelles des enseignants sont nombreuses et variées, nourries par des mémoires individuelles ou collectives facilement déformées par le temps. Les productions culturelles du passé (littérature, théâtre, cinéma…) mettent en scène une série d’enseignants dont les personnages servent d’archétypes de bonté ou de sévérité, de l’enseignant engagé auprès de ses élèves à l’enseignant épuisé et cynique. Comprendre l’émergence et l’évolution de ces représentations permet de comprendre comment la culture informe, façonne et réfracte les politiques de l’enseignement et de la mémoire historique.
Pluralisation de l’enseignement et des enseignants : Les enseignants ne sont pas seulement ceux qui sont légitimés professionnellement par l’État et d’autres organismes de certification, mais aussi tous les agents et vecteurs qui mettent le savoir à la disposition des autres. Les mouvements sociaux, culturels et religieux ont été des vecteurs d’enseignements importants dans l’histoire de l’humanité. Les acteurs non humains, tels que les plantes et les animaux, ainsi que les artefacts technologiques dans lesquels le savoir est inscrit, ont également joué un rôle dans l’enseignement et la transmission du savoir à travers les différentes générations.
Aborder l’histoire de l’éducation en mettant l’accent sur les enseignants et l’enseignement requiert une attention particulière aux contextes.
L’ISCHE 46 vise à tirer le meilleur parti de la pluralité des contextes en explorant toutes les périodes historiques et toutes les zones géographiques. Les études de cas, les approches comparatives, les études d’individus et les analyses institutionnelles ou systémiques sont toutes les bienvenues, de même que la diversité des sources et des méthodologies. Toutes les connaissances sur les enseignants et les pratiques d’enseignement, ainsi que leur renouvellement, sont également importantes.
Plusieurs axes peuvent guider les propositions pour cette conférence : 1. Identités et parcours : recrutement, formation, diplômes, reconversions ; approches par le genre, les origines sociales, géographiques, ethniques ; 2. Les conditions d’exercice et de vie des enseignants : prescriptions officielles, vie quotidienne, temps de travail, salaires, entrée dans le métier, retraite, santé, vulnérabilités ; 3. Les savoirs et les compétences : maîtrise disciplinaire, savoirs pédagogiques, expertise didactique, formation continue ; professionnalisation, autorité dans la classe, pratiques pédagogiques, enseignements interculturels, pédagogies publiques. 4. Les relations, les interactions avec d’autres acteurs : élèves, bien sûr, mais aussi hiérarchie (personnels de direction, d’inspection…) et familles, et rapports entre enseignants, que ce soit au sein de l’établissement scolaire ou lors de rencontres locales, nationales, voire internationales, ainsi que les systèmes politiques et sociaux. Les relations entre les enseignants et l’Etat devront être étudiées avec soin ; nous nous intéresserons par exemple aux associations d’enseignants, à la syndicalisation et à la politisation ; 5. Outils pédagogiques et artefacts scolaires : la socio-matérialité de l’enseignement à travers la création, la production et la diffusion des technologies pour l’enseignement. 6. Les enseignants et l’enseignement en dehors de l’école : école et société, rôles culturels et sociaux des enseignants dans la vie communautaire, contextes institutionnels de pratique et interactions avec les sociétés ; espaces d’enseignement atypiques (prison, hôpital, etc.) ; contextes de crise (guerre, épidémies, catastrophes naturelles). 7. Acteurs non humains et pratiques pédagogiques : l’histoire des enseignants et de l’enseignement au-delà de l’approche centrée sur l’homme. 8. Représentations des enseignants et de l’enseignement dans la littérature, le cinéma et la culture de masse et leur impact sur la mémoire collective.
The Journal of the History of Childhood and Youth invites scholars to join our distinguished Editorial Board starting January 1, 2025. They seek applications from scholars passionate about advancing the field of the history of childhood and youth and are committed to enhancing the journal’s prestige and reach. Board members will work with the journal’s editors to promote the journal, increase the academic prestige of the journal, and advise on strategic directions for the JHCY. Additionally, board members will be expected to be actively involved in the peer review process through the creation of a peer review database as well as serving peer reviewers in their fields of expertise at least once per year.
Qualifications Necessary: Board members must
Hold a Ph.D. in a relevant field to the journal (history, literary studies, childhood studies, art history, anthropology, for example).
Be a published scholar with a contribution(s) to the history of childhood and youth
Be able to serve a 3-year term (January 1, 2025 – December 31, 2028)
Preferred Qualifications:
Member of the Society of the History of Childhood and Youth
Published author in the JHCY (either article or book review)
Responsibilities:
Participate in the peer review process by making suggestions for relevant peer reviewers and building a geographic, temporal, and thematic peer reviewer database
Serve as a peer reviewer for manuscripts at least once per year
Advise and provide feedback on editorial policies and strategic direction
Promote the journal within professional networks to attract high-quality submissions and broad readership
Uphold ethical standards in publishing
To nominate yourself or someone else, please submit the following materials to this portal by October 1, 2024 : https://forms.gle/APB9jBFVsbrNvkbU7
Current C.V.
A brief 500 word statement explaining your interest in joining the JHCY Editorial Board and how you can meaningfully contribute to it.
Parution du dernier numéro de la revue Foro de Educación coordonné par Meritxell Simon Martin et dédié aux “Women’s History of Education and the Archival, Digital, Narrative, Auto/biographical, Affective and Spatial Turns”.
Call for papers : La scuola in vetrina.Il ruolo delle esposizioni didattiche nello sviluppo del mercato scolastico tra Otto e Novecento
Come è noto, grazie alle riflessioni avviate prima da María del Mar del Pozo Andrés (1983) e poi attraverso un seminario internazionale organizzato nel 2007 dal CEINCE-Centro Internacional de la Cultura Escolar di Berlanga de Duero, in Spagna, nella storiografia educativa si è aperta una nuova pista di indagine dedicata alle Esposizioni Internazionali. Esse, come evidenziato negli atti del citato seminario (Lawn, 2009) possono essere considerate come luogo che preconizza il futuro o meglio in cui la presenza dei materiali educativi permette di scoprire “i segni del futuro” rispetto allo sviluppo di una determinata industria scolastica e delle relative politiche educative. Da quel momento ha preso avvio un filone di studi dedicato a indagare il legame tra Esposizioni Universali del XIX secolo e dell’inizio del XX e l’evoluzione della produzione di sussidi didattici, facendolo diventare un “campo di analisi storiografica in cui ci vengono mostrate le materialità e le loro rappresentazioni come nuovo record per la storia culturale in una prospettiva etnografica ed ermeneutica” (Escolano Benito, 2012: 151). Accanto alle grandi Esposizioni internazionali (Dussel, 2007; Lawn & Grosvenor, 2005; Dittrich, 2011 y 2013; Matasci, 2015; Trigueros-Gordillo & Rubio-Mayoral, 2018; Viola, 2018; Brunelli, 2020), è emerso con chiarezza come anche le mostre didattiche di carattere più strettamente nazionale o locale hanno la capacità di offrirci elementi di grande interesse per l’interpretazione della storia della materialità scolastica di un determinato periodo e per disporre di nuovi tasselli che vanno a nutrire e completare il panorama più ampio della ricerca storico-educativa (Rico Mansard, 2004; D’Ascenzo & Vignoli, 2008; Meda, 2010 y 2016; Durán Rodríguez, 2012; Barausse, 2020; Pizzigoni, 2022).
Anzi talvolta i differenti livelli – mostre internazionali, nazionali e locali – si intrecciano tra loro, andando non solo ad alimentarsi l’un l’altro (per esempio, oggetti premiati in una esposizione didattica locale che vengono portati in mostra a livello internazionale o viceversa) ma anche a permetterci di ricostruire intrecci, contatti, ambiti di impatto, rapporti economici-commerciali tra differenti paesi o differenti ditte, destini di autori e delle loro invenzioni che ampliano la conoscenza di scenari capaci di superare lo specifico luogo e il momento della mostra per entrare a far parte delle politiche (non solo educative) che vanno a determinare la cultura materiale di uno specifico momento storico o di una determinata realtà.
Tali Esposizioni infatti, essendo al momento della loro realizzazione la rappresentazione degli elementi più innovativi della società in cui venivano organizzate – vere e proprie “vetrine” dell’innovazione a scuola –, ci permettono oggi di cogliere i significati rispetto a svariate chiavi interpretative: dalle funzioni che si intendevano attribuire a determinati sussidi didattici in base alle nuove direzioni pedagogiche-metodologiche, ai “movimenti” in quel settore produttivo (nascita di nuovi oggetti, nuovi produttori, nuovi rapporti di scambio, etc.) fino a consentirci di studiare attraverso la materialità scolastica di un determinato periodo gli interessi di chi allora viveva la scuola e parlava di scuola (decisori politici, rappresentanti di interessi economici, associazioni pedagogiche e magistrali, etc.).
La call for papers di Cabás intende quindi proseguire l’indagine dedicata al potenziale euristico delle Esposizioni focalizzando l’attenzione espressamente sulle esposizioni didattiche. Esse potranno essere indagate a differenti livelli sia rispetto alle istituzioni che le organizzano sia rispetto al raggio geografico di impatto delle mostre stesse: la presenza di Esposizioni didattiche nell’ambito delle grandi esposizioni internazionali e universali; la presenza di scuola e oggetti didattici nell’ambito delle Esposizioni nazionali; le esposizioni didattiche regionali, provinciali o municipali; le esposizioni didattiche organizzate da associazioni, enti, organizzazioni e scuole; le esposizioni didattiche dedicate a una specifica disciplina, a uno specifico grado scolastico, a una specifica categoria di prodotti; la presenza di scuola e oggetti didattici nell’ambito delle fiere campionarie. Tali Esposizioni potranno essere indagate secondo molteplici sguardi di ricerca: dall’analisi degli oggetti didattici esposti all’organizzazione in classi espositive (che riflette un pensiero non solo pedagogico ma spesso anche politico e organizzativo); dai soggetti promotori all’analisi degli espositori; dai personaggi incaricati all’organizzazione ai componenti delle giurie; dai relativi premi alle relazioni finali; dai cataloghi alle conferenze organizzate in mostra e così via. L’obiettivo di ogni contributo sarà quello di offrire la conoscenza di una realtà espositiva dedicata alla didattica, della specificità che ne costituisce la sua identità e – nel contempo – del contributo euristico che essa può offrire rispetto al macro-tema delle esposizioni didattiche in Europa e nel mondo tra Otto e Novecento.
COORDINAMENTO SCIENTIFICO:
Juri MEDA (Università di Macerata, Italia) e Francesca Davida PIZZIGONI (Università di Torino, Italia)
LINGUE ACCETTATE:
Il numero monografico sarà pubblicato interamente in lingua inglese.
RICEZIONE DELLE PROPOSTE:
Data limite per la presentazione delle proposte di articoli: I dicembre 2024
Comunicazione dell’accettazione: 31 gennaio 2025
Consegna dei contributi definitivi: 30 giugno 2025
Pubblicazione del numero monografico: dicembre 2025
STRUTTURA DELL’ABSTRACT:
L’abstract della proposta dovrà contenere al max 2.000 battute (spazi inclusi) e può essere inviata in inglese, castigliano o italiano includendo:
Nome e cognome dell’autore (o degli autori) ; Affiliazione istituzionale dell’autore (o degli autori) ; Indirizzo di posta elettronica dell’autore (o degli autori) ; Titolo ; Parole chiave (max. 5) .
Invio della proposta: la proposta deve essere inviata per posta elettronica a:
Sarà ammessa al massimo una proposta di articolo per autore, anche se realizzato in collaborazione con altri.
Invio dell’articolo, template e norme: il caricamento dell’articolo finale dovrà realizzarsi utilizzando lo spazio dedicato nella pagina web di Cabás. Revista Internacional sobre Patrimonio Histórico Educativo, seguendo le norme indicate nella pagina stessa: https://ojs.ehu.eus/index.php/cabas.
BIBLIOGRAFIA:
Barausse, A. (2020). Mostre didattiche, musei pedagogici e musei scolastici in Italia dall’Unità all’ascesa del fascismo. Nation building tra processi di scolarizzazione, modernizzazione delle pratiche didattiche e relazioni internazionali. En A. Barausse, T. de Freitas Ermel, V. Viola (eds.), Prospettive incrociate sul Patrimonio Storico Educativo (pp. 109-150). Pensa Multimedia.
Brunelli, M. (2020). Esposizioni Universali, musei pedagogici e modernizzazione educativa. En M. Brunelli Alle origini del museo scolastico. Storia di un dispositivo didattico al servizio della scuola primaria e popolare tra Otto e Novecento (pp. 14-20). Eum.
D’Ascenzo, M. and Vignoli, R. (eds.). Scuola, didattica e musei tra Otto e Novecento: il Museo didattico Luigi Bombicci di Bologna. Clueb, 2008.
Del Pozo, M. M. (1983). Presencia de la pedagogía española en las Exposiciones Universales del XIX. Historia de la Educación, 2, 165-172.
Dittrich, K. (2011). La modernisation du système éducatif à travers les Expositions universelles, 1873-1904. Japon pluriel, 8, 347-356.
Dittrich, K. (2013). As exposições universais como mídia para a circulação transnacional de saberes sobre o ensino primário na segunda metade do século XIX. História da Educação, 17/41, 213-234.
Durán, M.D. (2012). Las Exposiciones Universales y Regionales como recurso didáctico en las Escuelas de Artes y Oficios (1886-1939). Sarmiento, 16, 143-166.
Dussel, I. (2007). Argentina en las exposiciones universales (1867-1911), VIII Congreso Iberoamericano de Historia de la Educación Latinoamericana. Contactos, cruces y luchas en la historia de la educación latinoamericana, 2007.
Escolano, A. (2011/2012). La Educación en las Exposiciones Universales. Cuestiones Pedagógicas, 21, 149-170.
Guereña, J.K. (2005). España y Europa. La educación (1875-1914). En J. L. Guerena, M. Zapata (eds), Culture et Éducation Dans Les Mondes Hispaniques (pp. 231-142). Presses universitaires François-Rabelais.
Grosvenor, I. (2005) Pleasing to the Eye and at the Same Time Useful in Purpose’: a historical exploration of educational exhibitions. En M. Lawn, I. Grosvenor (eds), Materialities of Schooling (pp. 163-176). Symposium Books.
Lawn, M. (ed.) (2009). Modelling the Future: exhibitions and the materiality of education. Symposium Book, 2009.
Lawn, M. and Grosvenor, I. (eds.) (2009). The Making of School Modernities. Education in World Exhibitions. Symposium Books.
Lawn, M. and Grosvenor, I (2021). Finding traces, researching silences, analysing materiality: notes from the United Kingdom. Educació i Història: Revista d’Història de l’Educació, 38, 33-54.
Matasci, D. (2015). L’école républicaine et l’étranger: une histoire internationale des réformes scolaires en France (1870-1914). ENS éditions.
Meda, J. (2010). Nascita e sviluppo dell’Istituto nel periodo fascista (1929-1943). En P. Giorgi (ed.), Dal Museo nazionale della scuola all’INDIRE. Storia di un istituto al servizio della scuola italiana (1929-2009) (pp. 9-31). Giunti.
Meda, J. (2016). Mezzi di educazione di massa: saggi di storia della cultura materiale della scuola tra 19° e 20° Secolo. FrancoAngeli.
Pizzigoni, F. D. (2022). Tracce di patrimonio. Fonti per lo studio della materialità scolastica nell’Italia del secondo Ottocento. Pensa Multimedia.
Rico, L.M. (2004). Exhibis para educar. Objectos, colecciones y museos de la ciudad de México (1789-1910). Pomares.
Trigueros-Gordillo, G. y Rubio-Mayoral, J.L. (2018). El patrimonio educativo en la Exposición universal de París de 1878. Universidad de Sevilla.
Viola, V. (2018). Il museo artistico e industriale di Giuseppe Barone di Baranello. Rivista di Storia dell’Educazione, 5, 247-264.
Nouvelle parution : Marianne Thivend, Ces femmes qui comptent. Le genre de l’enseignement commercial en France au XIXe siècle, Presses Universitaires de Lyon, 2024.
Les femmes ont toujours travaillé. Ainsi au XIXe siècle, elles sont présentes partout dans la sphère commerciale. Elles gèrent des manufactures, tiennent les comptes et s’occupent de la clientèle d’ateliers, de commerces de gros ou de détail. Elles sont épouses de, filles de ou veuves, mais aussi indépendantes et employées. Partenaires de l’économie familiale ou salariées, ces femmes qui comptent ont-elles été formées ?
A la fin du XIXe siècle, la nécessité d’orienter les filles des petites classes moyennes vers une formation puis un métier est progressivement acceptée, notamment dans le domaine de la comptabilité et du commerce. Cette première connexion entre formation et travail pour les femmes doit beaucoup à quelques pionnières qui ont négocié pour qu’une place soit faite aux filles dans un enseignement technique en cours de fabrication et alors pensé pour les garçons. À partir d’approches locales sur l’ensemble du territoire national ainsi que des parcours biographiques d’Élise Luquin et de Marguerite Malmanche, l’ouvrage retrace l’émergence puis l’institutionnalisation des formations commerciales pour les filles et les femmes lors de la Seconde moitié du XIXe siècle. Il met en avant les objectifs ambivalents des formations alors mises en place, entre le développement de l’agentivité économique et sociale des femmes et leur assignation aux positions subalternes des métiers de la comptabilité.
Nouvelle parution : Rita Hofstetter & Bernard Schneuwly, The International Bureau of Education (1925-1968). “The Ascent From the Individual to the Universal”, Palgrave Macmillan.
Cet ouvrage en libre accès propose une analyse critique de l’histoire du Bureau international d’éducation (BIE) depuis sa fondation en 1925 jusqu’à son intégration à l’UNESCO en janvier 1969. S’appuyant sur les outils conceptuels et méthodologiques du tournant transnational et sur des archives, pleinement exploitées pour la première fois par l’équipe de recherche, cet ouvrage enrichit la connaissance des phénomènes de mondialisation. Il le fait dans un domaine, l’éducation, qui est aujourd’hui l’un des plus investis dans la mondialisation, mais dont la sociogenèse à l’époque de sa première période d’institutionnalisation reste à approfondir. Les auteur·e·s le font en analysant comment les acteurs du BIE ont tenté de concrétiser leur aspiration à des finalités universelles en éducation, les contradictions auxquelles ils ont été confrontés, les causes qu’ils ont investies, leur mode de fonctionnement et les gouvernements et organisations internationales avec lesquels ils ont coopéré.
Nouvelle parution : Jules Siegfried (1837-1922). Négociant international, républicain libéral, réformateur social, sous la direction de Carole Christen.
Homme du XIXe siècle né à Mulhouse en 1837, entreprenant, libéral, croyant dans le progrès, Jules Siegfried a été négociant international sous le Second Empire, homme politique – maire du Havre, député de la Seine-Inférieure, sénateur, ministre – et réformateur social préoccupé par le logement, l’hygiène et l’éducation des classes populaires, dans les premières décennies de la Troisième République. Les vingt-quatre contributions de cet ouvrage rendent compte des multiples facettes de son parcours à différentes échelles – du transnational au local –, ainsi que du rôle de ses proches, en particulier sa femme Julie Puaux. C’est un éclairage sur un « moment républicain » de la société française au tournant du XXe siècle qui est ici proposé.
La 4e partie de l’ouvrage porte sur “Éducation, instruction, formation. Des enjeux prioritaires pour la famille Siegfried”.
Nouvelle parution : Pierre Guidi, Jean-Luc Martineau et Florence Wenzek (éds.), L’école en mutation. Politiques et dynamiques scolaires en Afrique (années 1940-1980), Presses universitaires du Midi.
Cet ouvrage est consacré aux mutations des systèmes scolaires en Afrique entre les années 1940 et 1980 dans le contexte des décolonisations d’abord (Algérie et Côte d’Ivoire), puis celui des constructions nationales (Côte d’Ivoire, Dahomey-Bénin). Les auteurs s’attachent à rendre compte du vécu et des pratiques des acteurs en regard des politiques élaborées par les États et des contraintes de terrain (guerre d’indépendance, révolution post-indépendance, tensions économiques et sociales). Les contributions témoignent du dynamisme d’une recherche en renouvellement qui s’ancre dans un champ historiographique déjà bien balisé. De même que l’école coloniale échappe au contrôle de son concepteur, l’école devenue rouage des constructions nationales peut prendre des chemins inattendus. L’ouvrage tente de dépasser la dialectique domination/résistance pour mettre au jour les négociations à l’œuvre dans la confrontation coloniale. Il analyse aussi, dans le prolongement des indépendances, les ambiguïtés des politiques et des pratiques scolaires nationales, les continuités et les ruptures avec les ex-métropoles.
Nouvelle parution : Yves Verneuil, Une question “chaude“. Histoire de l’éducation sexuelle à l’école (France, XXe-XXIe siècle). Peter Lang.
Aux premières heures du XXe siècle, alors que la sexualité est un tabou social, des médecins hygiénistes, obsédés par la lutte contre les maladies vénériennes, recommandent d’introduire une éducation sexuelle à l’école. Leur proposition suscite aussitôt un vif débat, dont les termes vont perdurer jusqu’à nos jours. Une telle éducation ne va-t-elle pas pervertir enfants et adolescents ? Quelle est la légitimité de l’école pour intervenir dans un domaine qui semble relever de l’intime et de la famille ? Une éducation sexuelle collective peut-elle éviter de froisser la sensibilité de certains enfants ? Un siècle plus tard, après de multiples expérimentations, cette éducation, qui considère désormais la sexualité dans toutes ses dimensions, est devenue obligatoire. Mais elle demeure une « question socialement vive ». En se fondant sur des archives nouvelles, de nombreux périodiques (médecins, parents d’élèves, syndicats enseignants…) et des témoignages, cet ouvrage en retrace l’évolution, de la prudence du vice-recteur de Paris Louis Liard au volontarisme de Pap Ndiaye.
Nouvelle parution : Michaël Pouteyo, Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l’enfance en marge.
Alors que le XIXe siècle met l’enfant à l’école, la première moitié du XXe s’occupe de celui qui n’y va pas. Qu’on le dise arriéré, délinquant, orphelin, fou ou en danger moral, l’enfant en marge voit se développer autour de lui un édifice institutionnel qui, entre le début du siècle et la fin des années soixante, acquiert progressivement consistance matérielle et unification idéologique. C’est en examinant le parcours et le travail de Fernand Deligny (1913-1996), instituteur, éducateur et écrivain, que cet ouvrage entend redessiner cette histoire. Sans se limiter aux innovations législatives qui jalonnent la période ou aux acteurs qui font figure de fondateurs, il entend éclairer les évolutions idéologiques qui sous-tendent ce développement. En revenant sur les alliances, les oppositions et les affrontements auxquels se livrent les principaux personnages de cette période, cette enquête philosophique vise à mieux situer la place de Deligny, et à donner un autre éclairage à deux concepts au cœur de cette histoire : l’institution et l’enfant.
Nouvelle parution : Mélanie Fabre, Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttesDe l’affaire Dreyfus à la Grande Guerre.
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, quelques femmes saisissent les nouvelles opportunités qui s’offrent à elles dans l’institution scolaire. Enseignantes, directrices d’école, inspectrices, ces rares élues n’entendent pas se contenter du rôle subalterne dans lequel on voudrait les cantonner.
Liberté, Égalité, Fraternité : elles prennent la République au mot.Dans les salles de classe, dans les universités populaires, dans les revues ou sur les estrades des réunions publiques, elles font entendre leur voix. Indociles et combatives, elles défendent leur idéal d’une école émancipatrice, imaginent de nouveaux rapports entre les sexes et entre les nations. Ainsi inventent-elles, malgré les réticences et les résistances, une nouvelle figure : l’intellectuelle.
En retraçant la vie de quelques pionnières oubliées, Mélanie Fabre évoque toute une génération de femmes engagées dans un triple combat : pour une école démocratique, l’instruction laïque et l’émancipation des femmes.
Nouvelle parution : ouvrage collectif sur L’École à l’épreuve des épidémies, du choléra à la covid-19 (XIXe-XXIe siècles), numéro hors-série de la Revue du Nord, sous la direction de Julien Cahon.
Nouvelle parution : Christophe Point, Université et Démocratie. La pensée éducative de John Dewey, Québec, Presses de l’Université Laval, 2023.
Les universités sont parfois des institutions millénaires et elles sont désormais des lieux familiers pour des millions de personnes étudiant dans le monde entier. Bien souvent, elles peuvent nous paraitre immuables et à l’abri des bouleversements de notre époque. Et pourtant, l’université telle que nous la connaissons aujourd’hui est relativement récente et son avenir n’est en rien assuré. De son futur, plusieurs imaginaires tentent d’en brosser le portrait. C’est à l’un de ces imaginaires que nous souhaitons consacrer ce livre ; celui d’un idéal un peu fou, né à l’aube du xxe siècle, dans l’élan américain pour une idée nouvelle, celle de la démocratie.
À travers des récits de grandes expérimentations universitaires américaines du XXe siècle et les écrits du plus grand philosophe et pédagogue américain de son époque, John Dewey, nous explorerons sa philosophie de l’éducation à l’œuvre sur la question des universités. Nous verrons comment il est possible d’imaginer avec lui une université résolument tournée vers l’éducation de tous et de toutes, une université cherchant à rendre vivantes les convictions démocratiques dont, un siècle plus tard, nous semblons avoir encore bien besoin.