Ecole, éducation et jeunesse 

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Appel à contribution pour le numéro 21 de la revue bisannuelle des Annales veveysannes (numéro à paraître en décembre 2026).  Ce nouveau volume sera consacré à la thématique « Ecole, éducation et jeunesse ». Appel ouvert à des contributions consacrées à Vevey et sa région, respectant les critères suivants : 

·         Un sujet relatif à la thématique « École, éducation et jeunesse » ou lié à une actualité et des recherches historiques en cours ;

·         Une perspective historico-critique, qu’elle soit économique, sociale, culturelle ou artistique avec d’éventuels développements sociologiques et anthropologiques ;

·         Un travail effectué ou en cours, sérieusement documenté et référencé.

Le délai pour la remise des propositions de contribution est fixé au 31 mai 2025

Appel à contribution

Cahiers de la Recherche sur l’Education et les Savoirs

La revue Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs accueille des propositions de
dossiers thématiques et d’articles hors-thème (varia). https://journals.openedition.org/cres/

Les propositions de dossiers sont examinées, trois fois par an, par le comité de rédaction de la revue.
Les articles hors-thème (varia) ont expertisés au fil de l’eau.

Créés en 2001, les Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs développent des perspectives empiriques, méthodologiques et théoriques de sciences sociales sur les questions relatives à l’éducation, à la construction, à la transmission et aux usages sociaux et politiques des savoirs, dans les pays où les systèmes scolaires ont une profondeur historique certaine, et dans ceux où ils n’ont été introduits que plus récemment. La revue publie un numéro par an et accueille des articles en français, anglais et espagnol.

Scholarly Lives: Histories of Academic Women 

 Call for Papers: Women’s History Review Special Issue Scholarly Lives: Histories of Academic Women“, edited by Judith Harford and Tanya Fitzgerald 

 Asymmetrical relationships of power have historically defined and indeed continue to define academic women’s scholarly lives. The historiography of the academy reflects and contributes to this power imbalance, privileging the dominant presence of men and their voices. This special issue seeks to redress this imbalance by ‘speaking the close detail of the fabric’1 of academic women’s scholarly lives, revealing the risky, contested and often hidden spaces in which the first generations of academic women negotiated and crafted a scholarly life. Taking a longue durée approach, it seeks to trace the complex contours of the scholarly lives of a range of academic women internationally whose lives straddled the late 19th and mid-20th centuries, providing key insights into the shifting contours of acceptance and resistance towards academic women across time, region and discipline. The early academic women were firsts, trailblazers and transgressors, and their agency, resolve and energy fundamentally shifted the ‘center of gravity’ of the academy converting ‘knowledge to power.’2 Despite and in many ways because of this activism, this agitation, they paradoxically lived scholarly lives as both insiders and interlopers, exercising ambivalent status as both role models and gender transgressors, operating at once on the core and on the periphery of the academy.3 As perceived insiders, they played a pivotal role in managing the shift at the turn of the twentieth century towards co-education, their appointments to key roles ensuring the female student body was appropriately supervised and supported. As interlopers, however, they were cloistered in departments and disciplines peripheral to the core business of university activity, thus ensuring limited disruption to the androcentric centre and mission of the university. Yet, as financially independent, public-facing and scholarly women, many of whom chose not to marry, they collided with the social construction of womanhood, representing a threat to the wife/mother dualism. Pursuing scholarly lives in predominantly female spaces, they built networks and fostered communities of like-minded women, developing strong emotional and intellectual bonds which over time threatened the patriarchal structure and even the culture of the university. 

 In tracing the ‘intractable contradictions’4 of the scholarly lives of academic women, we invite contributions to this special issue which: 

  • Examine the paradoxes inherent in academic women’s insider/interloper status; 
  • Trace the dynamic interplay between individual agency and institutional constraints; 
  • Explore how academic women negotiated and understood their own scholarly identities across diverse social, political and cultural settings; 
  • Focus on key inflection points and moments of transition in relation to the lives of academic women. 

Abstracts due: 31st May 2025 

Appel à contribution

Apprendre et transmettre dans les territoires en marges : contextes, enjeux, dynamique

Appel à communication pour le 7e colloque international de l’Association transdisciplinaire pour les recherches historiques sur l’éducation (ATRHE). Université de Reims Champagne Ardenne, INSPÉ de l’académie de Reims, site de Charleville-Mézières, 2 au 4 juin 2026

Existe-t-il un rapport spécifique aux enjeux éducatifs dans les territoires décrits comme « en marge » ? Peut-on parler, en termes éducatifs, d’une singularité de ces territoires ? Que signifie apprendre, se former et enseigner dans les espaces de banlieue, insulaires, montagnards, périurbains, ruraux, etc., tant en France – y compris dans ses extensions coloniales et post-coloniales – qu’au sein d’autres contextes nationaux ?

Ce colloque invite à se pencher sur l’éducation dans les marges par l’entrée territoriale, dans une perspective tant historique que socio-historique. Les marges constituent une pluralité de territoires par leurs natures, leurs situations, leurs atouts et contraintes. Celles-ci se définissent dans un rapport évolutif à des espaces, des territoires, des groupes sociaux jugés centraux ou davantage conformes à certaines normes. Il en découle des rapports de domination plus ou moins forts. La notion de marges renvoie également à ce qui est loin, en périphérie, voire à la frontière. Ce colloque vise d’abord à dépasser l’opposition entre centre et périphérie, car les marges relèvent de territoires et de dynamiques très hétérogènes. Il veut aussi analyser le caractère relatif et évolutif de la marge en fonction des échelles envisagées et des périodes étudiées. Pour échapper à une vision statique qui essentialiserait des territoires « en marge », l’objectif est de comprendre comment des enjeux éducatifs s’articulent avec des processus de « marginalisation ».

Analyser les territoires en marge amène à examiner des représentations mais aussi des réalités vécues par celles et ceux qui y résident ou y travaillent. La question des marginalités territoriales et des inégalités qu’elles génèrent est posée depuis les années 2000 par la géographie sociale notamment, ainsi que par des sociologues qui ont mis en évidence les particularités des trajectoires scolaires des enfants ruraux (Alpe & Barthes, 2014 ; Champollion, 2013 ; Fagnoni et al., 2017). La question de l’éducation reste néanmoins encore relativement en retrait lorsqu’elle s’observe à partir de ces espaces.

Dans le champ de la recherche historique, les directions explorées par des travaux pionniers ont ouvert de nouveaux terrains d’analyse. Parmi eux, plusieurs ont montré l’intérêt d’étudier les territoires en marge en mettant en évidence les liaisons réelles et imaginaires entre les petites patries et la grande (Chanet, 1996 ; Corbin, 2011), ou encore les ambiguïtés intrinsèques à la scolarisation dans l’Empire colonial (Reynaud-Paligot, 2020), mais aussi le rôle central joué par les instituteurs et institutrices dans le développement de l’École au sein des territoires ruraux (Ozouf, 1967 ; Gavoille, 2010). L’étude du rôle de la localité comme acteur premier (administrés, population, clergé) dans le développement de l’éducation a ouvert de nouvelles perspectives quant aux liens entre enjeux éducatifs et territoires (Blanc-Serra, 2014 ; Dotti, 2020 ; Duvignac-Croisé, 2013 ; Granet-Abisset, 1996, Ferrand, 2020 ; Julliard, 2019 ; Legris, 2021 ; Simien, 2023). La question possède également une dimension économique comme lorsque des familles désirent scolariser leurs enfants, filles comme garçons, loin de leur domicile (Condette, 2012). Enfin, la dimension linguistique de la marginalité doit également être prise en compte (Le Cam, Le Pipec, 2024).

Il convient de porter l’attention sur l’ensemble de ces lieux en marge afin d’analyser l’organisation et les stratégies mises en place par celles et ceux qui y vivent. Il s’agit aussi de prendre en compte, au-delà du cadre scolaire et universitaire proprement dit, des contextes éducatifs variés, qu’ils concernent la formation des adultes, les expériences d’éducation populaire ou les efforts visant à contribuer à la réinsertion de délinquant·es par le biais de l’éducation. Une attention particulière sera portée à la diversité des situations locales. En se focalisant sur les territoires en marge, ce colloque invite à porter un autre regard sur l’histoire de l’éducation, à en analyser les contextes particuliers, les enjeux et les dynamiques à l’œuvre.

Trois axes sont proposés :

Inventivité et stratégies des acteurs (axe 1)

Les dynamiques scolaires dans les marges sont l’œuvre d’une multiplicité d’acteurs. Celles et ceux issu·es du monde éducatif sont régulièrement conduits à inventer et à aménager l’école. Les instances locales (maires, conseils municipaux), les représentants du pouvoir central (préfets, recteurs) et les parlementaires ainsi que les ministres peuvent contribuer à imposer, assouplir, voire contourner les normes, comme dans les Outre-Mer (Fageol, 2021 ; Ferrarrini, 2023) ou dans les territoires ruraux (Cocaud, 1999). D’autres catégories de personnes régulièrement oubliées sont les populations locales elles-mêmes, qui peuvent se mobiliser en faveur de la création ou du maintien d’un établissement scolaire. Par-delà les contraintes (géographiques, économiques, sociales) qui les caractérisent, ces territoires en marge présentent des ressources réelles et des cultures particulières. Comment les acteurs locaux évaluent-ils les besoins éducatifs et comment agissent-ils pour que ceux-ci soient pris en compte (Caspard, 1998) ?

Mobilités des élèves, des personnels et des établissements (axe 2)

La mobilité fait partie intégrante de la vie scolaire ou des loisirs pour les enfants et adolescents résidant dans ces espaces et territoires. La question des distances et de l’accessibilité des lieux de formation représente un véritable enjeu éducatif. Des travaux historiques récents ont montré dans le contexte suisse l’existence de corrélations entre les taux d’alphabétisation au sein des villages et leur éloignement vis-à-vis des écoles (Schmidt, 2022). Hier à pied, aujourd’hui en transport (ramassage scolaire ou véhicules familiaux), nombreux sont les élèves qui, dès leur plus jeune âge, doivent se déplacer sur un trajet long. Mobilité également lorsqu’il s’agit de poursuite d’études. Comment les élèves, leurs familles et les enseignants envisagent-ils les prolongations de scolarité et les études supérieures selon l’offre locale disponible ? Comment s’opèrent les arbitrages, entre partir ou rester (Ansellem-Mainguy, 2021) ? Cette mobilité peut également concerner les enseignants (par exemple « les instituteurs ambulants » des XVIIIe et XIXe siècles ou les écoles ambulantes agricoles ménagères du XXe) et autres personnels (ATSEM notamment). La question de la proximité des établissements avec les familles est décisive et peut conduire à l’élaboration de structures aux formats originaux, notamment un déploiement sur plusieurs territoires comme les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) ou des bibliothèques scolaires nomades.

Organiser et administrer (axe 3)

Les représentations de ces territoires et leurs réalités sont fluctuantes et complexes, y compris au sein même de chacun d’eux. Soulignons à titre d’exemple le rapport entre désertification (exode rural, désindustrialisation) et attractivité nouvelle liée au processus de « rurbanisation ». Les moyens financiers et humains accordés à ces territoires évoluent au fil du temps, permettant la tenue de classes rurales aux effectifs très faibles durant plusieurs décennies avant des fermetures de classes accompagnées de mobilisations fortes (Barrault-Stella, 2021 ; Legris, 2021). La gestion de la pénurie de moyens, le coût important de ces établissements à effectifs réduits conduit à demander plus, comme avec les ZEP rurales (Heurdier, 2023), à demander une organisation et une administration potentiellement différentes au sein des territoires ultramarins, (post-)coloniaux ou étrangers notamment. Comment s’articulent alors les politiques scolaires aux différentes échelles territoriales, y compris lorsque ce territoire s’avère intégrer une frontière ? Il sera intéressant de comprendre aussi comment les situations évoluent lorsque des territoires à la marge deviennent plus attractifs, ou a contrario, lorsqu’ils intègrent un processus de marginalisation.

Consignes aux auteur·rices de propositions :

Ce colloque est ouvert à toutes les périodes historiques et à toutes les échelles, du local à l’international ou au transnational. Sont bienvenues les propositions qui intègrent les outils d’analyse tels que le genre ou la race.

Les personnes souhaitant proposer une communication sont invitées à nous adresser un titre et un bref résumé de leur contribution (300 mots / 2000 signes maximum) en français ou en anglais. Ce résumé devra présenter l’enjeu historiographique et la problématique de la communication, préciser la périodisation et comporter une description du corpus des sources traité. Il devra inclure une bibliographie de 5 titres et proposer 4-5 mots-clés.

Les auteur·rices sont prié·es de préciser leur fonction ainsi que leur affiliation institutionnelle. Les propositions seront rédigées sous forme d’un document Word au format .docx dont le nom sera celui de l’auteur·rice, noté en majuscules. Les propositions de communication seront soumises à expertise. Les notifications d’acceptation parviendront en septembre 2025.

Les propositions seront envoyées à :  avant le 15 mai 2025.

Appel à communication complet

Les usages scientifiques du peuple

Appel à articles, n° 2 de la Revue d’histoire sociale: “Les usages scientifiques du peuple“.

Il y a plus de dix ans déjà, le philosophe Étienne Balibar estimait que la notion de peuple et ses usages constituaient « un sujet qu’on pourrait croire labouré en tous sens » [Balibar, 2013]. La thématique était cependant revenue sur le devant de la scène après la vague révolutionnaire du « Printemps arabe », comme le révéla la succession de publications scientifiques qui lui ont été  consacrées dans les années 2010 [Berns et Carré, 2013 ; Moreau, 2015 ; Goin et Provenzano, 2016 et 2017]. Quelques années plus tôt, un imposant dossier de la revue Hermès évoquait pourtant un « temps d’éclipse » en constatant : « le mot ‘peuple’ ne se monnaie plus guère dans la communication politique ou médiatique ordinaire » [Durand et Lits, 2005].

Après les mouvements protestataires postérieurs à la crise financière de 2007-2008 (jusqu’aux « Gilets jaunes » en France), l’affirmation politique de courants désignés comme «populistes » et la globalisation d’une culture « populaire » ou « de masse » ont durablement ancré la catégorie de « peuple » et tous ses dérivés dans le débat public et la recherche, à l’échelle internationale. Nul besoin, aujourd’hui, de déconstruire des notions qui l’ont déjà été depuis longtemps [Bourdieu, 1983 et 1987 ; Grignon et Passeron, 1989 ; Badiou et al., 2013 ; Bras, 2018], jusqu’à considérer le « peuple » ou le « populisme » comme  « introuvables » [Rosanvallon, 1998 ; Rancière, 2013], voire à postuler une « adémie » (absence de peuple) au fondement de l’État moderne [Agamben, 2015]. Il est évident que le « peuple » est une construction sociale, produite par des acteurs aux intérêts divergents [Cohen, 2010], et qu’à ce titre le « peuple » est toujours à réinventer [Cohen, 2019]. 

Malgré sa plasticité, la catégorie continue à irriguer la recherche, au-delà de la vogue éditoriale des « histoires populaires » initiée par les travaux d’Howard Zinn [Zinn, 2002 ; Conner, 2011 ; Harman, 2015 ; Zancarini-Fournel, 2016 ; Noiriel, 2019 ; Tran, 2023], qui a elle-même fait l’objet d’une réflexion collective [Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2020]. Plusieurs thèses ou publications récentes montrent que le « peuple » est toujours au cœur des réflexions, sous une forme ou une autre, qu’il s’agisse de droit [Fernandez Andujar, 2024 ; Megahed, 2024], de science politique [Cucchetti, Dézé et Reungoat, 2021 ; Benedetti et Dupuy, 2023], d’histoire ancienne [Bernini, 2023], médiévale [Gauvard, 2024], moderne [Boulant, 2023] ou contemporaine [Pereira, 2023 ; Safronova, 2023 ; Tartakowsky, 2024], avec un questionnement particulier en matière d’histoire de l’éducation [Christen et Besse, 2017 ; Cabanel, 2023 ; Christen, 2023]. La notion fait même l’objet de renouvellements ou de prolongements audacieux. Le sociologue Abdou Maliqalim Simone, par exemple, a forgé le concept de « peuple comme infrastructure » (people as infrastructure), pour analyser la manière dont les réseaux interpersonnels pallient certaines déficiences techniques à Johannesburg [Simone, 2004]. Les études sur le métissage ont, quant à elle, suscité des travaux concernant le processus d’accession au « statut de peuple » (peoplehood) [Adese et Andersen, 2021], tandis les études sur le genre s’efforcent d’intégrer à l’analyse les catégories de « peuple » et de « populaire »  [Conway, 2021 ; Brugère et Le Blanc, 2022]. Loin des campus et des centres de recherche occidentaux, le gouvernement chinois promeut, quant à lui, le concept de politique « orientée vers le peuple » (people oriented), qui trouve un écho dans les sciences humaines et sociales [Chen, Gong, Lu et Ye, 2019]. D’une façon générale, les travaux de sciences sociales interrogeant les catégories de « peuple » ou de « population » percolent jusque dans le champ politique – il n’est qu’à voir la fortune politique du « populisme de gauche » tel qu’envisagé par Chantal Mouffe [Mouffe, 2018 ; Cevera-Marzal, 2021].

L’importance de la production scientifique actuelle mobilisant les catégories de « peuple », «populaire » et « populisme » justifie un retour réflexif sur la manière dont elles sont utilisées par les historiennes et les historiens. Comment peut-on parler de « peuple » sans tomber dans les écueils de l’essentialisme ou du nominalisme ? Comment saisir une réalité sociale au-delà des discours véhiculés par les sources ? Quelle valeur heuristique conservent la notion de « peuple » et ses dérivés en histoire sociale ? 

Ce dossier de la Revue d’histoire sociale accueillera des articles interrogeant l’utilisation de la catégorie de « peuple » et de ses dérivés dans des travaux d’histoire portant sur toutes les périodes, quel que soit le type de « peuple » considéré – qu’il s’agisse d’une acception socialement restrictive (au sens de « classes populaires ») ou d’approches plus larges s’étendant aux « populations ». Ne seront retenus que les articles comportant une réflexion historiographique et/ou épistémologique.

Date de remise des articles : 15 juin 2025

Articles à envoyer à : Dominique Pinsolle (), David Hamelin () et Jérôme Lamy ()

Bibliographie :

·       Jennifer Adese, Chris Andersen (ed.), A People and a Nation. New Directions in Contemporary Métis Studies, Toronto, UBC Press, 2021 

·       Giorgio Agamben, La Guerre civile. Pour une théorie politique de la stasis, Paris, Points, 2015. 

·       Alain Badiou, Pierre Bourdieu, Judith Butler, Georges Didi-Huberman, Sadri Khiari, Jacques Rancière,Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013. 

·       Étienne Balibar, « Son Nom est Légion », Tumultes n°40, juin 2013, p. 7-15. 

·       Arnaud Benedetti et Vincent Dupuy (dir.), dossier « Le savant, le politique et le peuple : l’enjeu du siècle ? », Revue politique et parlementaire, n°1107, juillet-septembre 2023. 

·       Julie Bernini, « Plaise au peuple ». Pratiques et lieux de la décision démocratique en Ionie et en Carie hellénistiques, Bordeaux, Ausonius éditions, 2023. 

·       Thomas Berns et Louis Carré (dir.), « Noms du peuple », Tumultes n°40, juin 2013. 

·       Laurent Besse et Carole Christen (dir.), Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2017. 

·       Pierre Bourdieu, « Vous avez dit “populaire” ? », Actes de la recherche en sciences sociales, 46, 1983, p. 98-105. 

·       Pierre Bourdieu, « Les usages du peuple », dans Choses dites, Paris, Minuit, 1987, p. 178-184. 

·       Antoine Boulant, La journée révolutionnaire. Le peuple à l’assaut du pouvoir, 1789-1795, Paris, Passés Composés, 2023. 

·       Gérard Bras, Les voies du peuple. Éléments d’une histoire conceptuelle, Paris, Amsterdam, 2018. 

·       Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc, Le peuple des femmes. Un tour du monde féministe, Paris, Flammarion, 2022. 

·       Patrick Cabanel, L’école du peuple ? Histoire d’une hypocrisie sociale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2023. 

.     Manuel Cervera-Marzal, Le populisme de gauche. Sociologie de la France Insoumise, Paris, La Découverte, 2021.·       

.     Mingxing Chen, Yinghua Gong, Dadao Lu et Chao Ye, « Build a people-oriented urbanization : China’s new-type urbanization dream and Anhui model », Land Use Policy, vol. 80 (C), 2019, p. 1-9. 

·    Carole Christen, À l’école du soir. L’éducation du peuple à l’ère des révolutions (1815-1870), Paris, Champ Vallon, 2023. 

·       Déborah Cohen, La nature du peuple. Les formes de l’imaginaire social (XVIIIe-XXIe siècles), Paris, Champ Vallon, 2010. 

·       Déborah Cohen, Peuple, Paris, Anamosa, 2019. 

·       Clifford D. Conner, Histoire populaire des sciences, Paris, L’Échappée, 2011. 

·       Janet M. Conway, « Popular Feminism: Considering a Concept in Feminist Politics and Theory », Latin American Perspectives, vol. 48, no. 4, 2021, p. 25-48. 

·       Humberto Cucchetti, Alexandre Dézé et Emmanuelle Reungoat, Au nom du peuple ? Idées reçues sur le populisme, Paris, Le Cavalier bleu, 2021. 

·       Pascal Durand et Marc Lits, « Introduction : Peuple, populaire, populisme », Hermès, La Revue, 2005/2 n° 42, 2005. p. 11-15. 

·   « Faire une ‘Histoire populaire’ », dossier de la Revue d’histoire moderne et contemporaine, n°67-2, 2020/2. 

·       Miguel Fernandez Andujar, La participation du peuple à l’élaboration des normes, thèse de doctorat de droit public, sous la direction de Hubert Alcaraz et Susana Sanchez Ferro, Université de Pau et des Pays de l’Adour/Universidad autonóma de Madrid, 2024. 

·       Claude Gauvard, Passionnément Moyen Âge. Éloge du petit peuple, Paris, Tallandier, 2024. 

·       Émilie Goin et François Provenzano (dir.), dossier « Les rhétoriques du peuple », Exercices de rhétorique, 7, 2016. 

·       Émilie Goin et François Provenzano (dir.), Usages du peuple. Savoirs, discours, politiques, Liège, Presses universitaires de Liège, 2017. 

·       Claude Grignon et Jean-Claude Passeron, Le Savant et le Populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, Paris, Seuil, 1989. 

·       Chris Harman, Une histoire populaire de l’humanité. De l’âge de pierre au nouveau millénaire, Paris, La Découverte, 2015. 

·       Jean-Luc Moreau (dir.), « À quoi bon le peuple ? », La Sœur de l’Ange n°14, Printemps 2015. 

·       Victor Pereira, C’est le peuple qui commande. La Révolution des Œillets, 1974-1976, Bordeaux, éditions du Détour, 2023. 

·       Jacques Rancière, « L’introuvable populisme », dans Alain Badiou et al., Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013, p. 137-143. 

·       Pierre Rosanvallon, Le peuple introuvable. Histoire de la représentation démocratique en France, Paris, Gallimard, 1998. 

·       Anna Safronova, Histoire des coopératives russes et soviétiques (1860-1930). Moderniser le peuple, Paris, Classiques Garnier, 2023. 

·       Danièle Tartakowsky, Les syndicats en leurs murs : bourses du travail, maisons du peuple, maisons des syndicats, Paris, Champ Vallon, 2024. 

·  Abdou Maliqalim Simone, « People as Infrastructure: Intersecting Fragments in Johannesburg », Public Culture, vol. 16 no. 3, 2004, p. 407-429. 

·       Lina Megahed, Le contre-pouvoir populaire : recherche sur le pouvoir du peuple en corps à partir du cas français, thèse de doctorat de droit public, sous la direction de Frédérique Rueda, Université de Bordeaux, 2024. 

.     Chantal Mouffe, Le populisme de gauche, Paris, Albin Michel, 2018

·       Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France. De la Guerre de Cent ans à nos jours, Marseille, Agone, 2019. 

·       Nicolas Tran, La Plèbe. Une histoire populaire de Rome, Paris, Passés Composés, 2023. 

·       Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France, de 1685 à nos jours, Paris, La Découverte, 2016. 

·       Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, Marseille, Agone, 2002.

Inovação e tradição na história transnacional dos saberes e práticas educacionais

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Appel à contribution pour le dossier thématique “Inovação e tradição na história transnacional dos saberes e práticas educacionais“, de la revue Educam em Revista. Numéro dirigé par Bruno Bontempi et Ana Laura Lima.

Au XIXe siècle, l’évolution est devenue un thème central des sciences naturelles et sociales, impactant l’éducation, considérée comme essentielle au progrès humain. L’intense circulation mondiale des idées et des pratiques éducatives, facilitée par les congrès, les voyages et les publications, a également été motivée par les idéologies nationalistes et impérialistes. Les éducateurs cherchaient à émanciper les communautés locales, considérées comme des obstacles au progrès, à promouvoir la formation du « citoyen cosmopolite inachevé », un individu en constante amélioration. Pourtant, il a paru nécessaire d’équilibrer tradition et innovation en éducation, grâce à un effort visant à préserver certaines traditions tout en introduisant des pratiques nouvelles et en stimulant la production de nouvelles connaissances. Le dossier propose d’explorer cette tension, en analysant comment et à travers quels agents et agences les valeurs d’innovation et de tradition se sont manifestées, tout au long des XIXe et XXe siècles, dans le domaine des connaissances et des artefacts, des pratiques et des politiques éducatives.

Les propositions doivent être adressées d’ici mai-juin 2025, et peuvent être rédigées en français.  Toutes les informations utiles sont sur le site de la revue: https://revistas.ufpr.br/educar/about/submissions

Questionner le genre : pratiques, représentations et savoirs 

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Appel à communications pour la journée d’étude « Questionner le genre : pratiques, représentations et savoirs », l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, 15 mai 2025 (Campus Guyancourt).

Cette journée d’étude pluridisciplinaire est ouverte à tous les différents champs de recherche issus des sciences humaines et sociales (histoire, philosophie, sociologie, études de genre, lettres, langues, arts, anthropologie, ethnologie, sciences de l’éducation, musicologie…) et des sciences fondamentales (mathématiques, physique, chimie, biologie, informatique…).

Les candidatures sont ouvertes à tous les doctorants et jeunes docteurs ayant soutenu leur thèse ces dernières années, en France ou à l’étranger. Il n’y a pas de frais d’inscription pour participer à la journée d’étude.

Les communications se feront en français ou en anglais. Les candidatures comprendront une proposition de communication (2000 signes maximum espaces compris), une courte présentation de l’auteur comprenant le titre, la discipline de la thèse, l’année de soutenance le cas échéant ainsi que l’université ou l’organisme de rattachement (800 signes maximum espaces compris), ainsi qu’une bibliographie succincte. 

Les candidatures sont à envoyer au format PDF au plus tard le 19 février 2025 à l’adresse suivante :  

Photography as a research source for the history of education

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Call for submissions for the Brazilian Journal of History of Education – Photography as a research source for the history of education.

 Organizers

Prof. Dr. Maria Ciavatta, Universidade Federal Fluminense, Niterói, RJ, Brazil 

Prof. Dr. Maria Augusta Martiarena, Instituto Federal do Rio Grande do Sul, Osório, RS, Brazil 

Associate Editor of RBHE 

Prof. Dr. Olivia Morais de Medeiros Neta, Universidade Federal do Rio Grande do Norte, Natal, RN, Brazil 

Presentation brief 

Photography is an important tool for preserving memory and writing history. It stands against the erasure of the memory of domination and bears witness to struggles of resistance. In historical research, photography was a late addition to the arsenal of documents used by historians. At the beginning of the 20th century, History benefited from the expansion of the concept of source, to which historians such as Marc Bloch, Lucien Febvre, Jacques Le Goff, among others, contributed. To this end, this dossier aims to include contributions from researchers who use photography as a research source in the History of Education, addressing, through this source, different segments, such as: school institutions, school practices, school culture, material culture, childhood, among other themes relevant to the area. 

Profile of expected contributions 

Contributions should establish an interface with the following thematic axes: 

 Conceptual and methodological issues in the analysis and interpretation of photographic images in the History of Education; 

 Photography and Collections in History of Education; 

 Photography and History of Educational Institutions; 

 Photographs and school life; 

 Photographs and school material culture; 

 Photographs and History of Education in non-formal spaces. 

Deadlines 

1. Public notice: 09/16/2024. 

2. Submissions: from 10/01/2024 to 01/31/2025. Only texts submitted until 01/31/2025 will be evaluated for the composition of the dossier. 

3. Schedule: the dossier will be published in issue no. 25 (2025), and it is estimated for the second half of 2025.

Call for submissions

Les enseignants et l’enseignement. Une histoire en mouvement

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Les enseignants et l’enseignement. Une histoire en mouvement – Appel à contribution pour le prochain colloque ISCHE qui aura lieu à Lille, France, 8-11 juillet 2025.

Tout au long de l’histoire, à tous les niveaux et dans tous les types d’apprentissage, l’enseignement est au cœur du processus éducatif.

ISCHE 46 explorera l’histoire des enseignants et de l’enseignement, depuis les temps les plus anciens jusqu’au début du 21e siècle, dans toute sa diversité. L’UNESCO définit les enseignants comme tous ceux qui instruisent les autres. En utilisant une définition large du terme « instruire », ISCHE 46 examinera non seulement l’histoire des enseignants professionnels dans des institutions allant des écoles maternelles aux universités, mais aussi celles des formateurs, des familles, des tuteurs, des associations de jeunes, des mouvements populaires, de l’auto-instruction, et jusqu’aux enseignants non humains tels que d’autres êtres vivants et des dispositifs technologiques.


Le thème du congrès, « Enseignants et enseignement », vise à mettre en lumière les rôles réels et idéaux des enseignants et de l’enseignement dans les écoles et dans la société. Leurs fonctions, leur importance et leur statut ont profondément évolué au cours de l’histoire et continuent d’incarner de nombreuses contradictions. Dans le cas des enseignants, ils ont été des instruments d’alphabétisation, de connaissance et même d’émancipation. La nature même de la fonction des enseignants – mettre à la disposition des autres des connaissances particulières – peut également susciter des attentes et des tensions avec les responsables des politiques éducatives.


Les caractéristiques sociales des enseignants : Qui sont les personnes qui enseignent (professionnellement ou non) ? Que signifie être enseignant et comment le devient-on ? La sociologie historique de l’enseignement interroge l’histoire de la promotion sociale par l’accès à la profession ainsi que la différenciation interne au sein de celle-ci. Les identités et les statuts des enseignants sont multiples et variés, en fonction des disciplines qu’ils enseignent et des institutions dans lesquelles ils travaillent. Les connaissances et les compétences requises pour devenir et travailler en tant qu’enseignant, ainsi que les procédures de recrutement et d’évaluation de cette profession, ont varié selon les matières et les niveaux, et la formation des enseignants a suscité de nombreux débats depuis qu’elle a été institutionnalisée au début du dix-neuvième siècle. Le genre, la sexualité, la classe sociale, l’origine ethnique et d’autres caractéristiques des enseignants ayant influencé leur formation et leur statut, l’analyse de ces facteurs est essentielle à la sociologie historique de l’enseignement.

L’enseignement comme travail : la mise à disposition de savoirs particuliers et les conditions dans lesquelles elle s’effectue ont connu de profonds changements au cours de l’histoire, de même que les conceptions de l’autorité de l’enseignant. De la mémorisation et de la récitation à l’« apprentissage par la pratique » et à l’apprentissage actif, les méthodes des enseignants ont évolué entre permanences et mutations. Les conditions de travail ont changé en raison de nouvelles approches administratives, ainsi que des efforts individuels et organisés des enseignants dans le cadre d’activités professionnelles, politiques, communautaires et/ou syndicales. Les méthodes et les conditions de travail des instituteurs, des professeurs d’université et de ceux qui enseignent dans des contextes non institutionnels présentent des différences importantes qui mettent en lumière des tendances et des questions plus larges.

Représentations et connaissance du métier : Les images médiatiques et culturelles des enseignants sont nombreuses et variées, nourries par des mémoires individuelles ou
collectives facilement déformées par le temps. Les productions culturelles du passé (littérature, théâtre, cinéma…) mettent en scène une série d’enseignants dont les personnages servent d’archétypes de bonté ou de sévérité, de l’enseignant engagé auprès de ses élèves à l’enseignant épuisé et cynique. Comprendre l’émergence et l’évolution de ces représentations permet de comprendre comment la culture informe, façonne et réfracte les politiques de l’enseignement et de la mémoire historique.

Pluralisation de l’enseignement et des enseignants : Les enseignants ne sont pas seulement ceux qui sont légitimés professionnellement par l’État et d’autres organismes de certification, mais aussi tous les agents et vecteurs qui mettent le savoir à la disposition des autres. Les mouvements sociaux, culturels et religieux ont été des vecteurs d’enseignements importants dans l’histoire de l’humanité. Les acteurs non humains, tels que les plantes et les animaux, ainsi que les artefacts technologiques dans lesquels le savoir est inscrit, ont également joué un rôle dans l’enseignement et la transmission du savoir à travers les différentes générations.

Aborder l’histoire de l’éducation en mettant l’accent sur les enseignants et l’enseignement requiert une attention particulière aux contextes.

L’ISCHE 46 vise à tirer le meilleur parti de la pluralité des contextes en explorant toutes les périodes historiques et toutes les zones géographiques. Les études de cas, les approches comparatives, les études d’individus et les analyses institutionnelles ou systémiques sont toutes les bienvenues, de même que la diversité des sources et des méthodologies. Toutes les connaissances sur les enseignants et les pratiques d’enseignement, ainsi que leur renouvellement, sont également importantes.

Plusieurs axes peuvent guider les propositions pour cette conférence :
1. Identités et parcours : recrutement, formation, diplômes, reconversions ; approches par le genre, les origines sociales, géographiques, ethniques ;
2. Les conditions d’exercice et de vie des enseignants : prescriptions officielles, vie quotidienne, temps de travail, salaires, entrée dans le métier, retraite, santé,
vulnérabilités ;
3. Les savoirs et les compétences : maîtrise disciplinaire, savoirs pédagogiques, expertise didactique, formation continue ; professionnalisation, autorité dans la classe, pratiques pédagogiques, enseignements interculturels, pédagogies publiques.
4. Les relations, les interactions avec d’autres acteurs : élèves, bien sûr, mais aussi hiérarchie (personnels de direction, d’inspection…) et familles, et rapports entre enseignants, que ce soit au sein de l’établissement scolaire ou lors de rencontres locales, nationales, voire internationales, ainsi que les systèmes politiques et sociaux.
Les relations entre les enseignants et l’Etat devront être étudiées avec soin ; nous nous intéresserons par exemple aux associations d’enseignants, à la syndicalisation et à la
politisation ;
5. Outils pédagogiques et artefacts scolaires : la socio-matérialité de l’enseignement à travers la création, la production et la diffusion des technologies pour l’enseignement.
6. Les enseignants et l’enseignement en dehors de l’école : école et société, rôles culturels et sociaux des enseignants dans la vie communautaire, contextes institutionnels de
pratique et interactions avec les sociétés ; espaces d’enseignement atypiques (prison, hôpital, etc.) ; contextes de crise (guerre, épidémies, catastrophes naturelles).
7. Acteurs non humains et pratiques pédagogiques : l’histoire des enseignants et de l’enseignement au-delà de l’approche centrée sur l’homme.
8. Représentations des enseignants et de l’enseignement dans la littérature, le cinéma et la culture de masse et leur impact sur la mémoire collective.

Mots-clés : recrutement, formation, métiers, identités, pratiques, savoirs professionnels, enseignement, pédagogie, professionnalité, carrière.

Appel à contribution

La scuola in vetrina 

Questo articolo è disponibile in Francese.

Call for papers : La scuola in vetrina. Il ruolo delle esposizioni didattiche nello sviluppo del mercato scolastico tra Otto e Novecento 

 Come è noto, grazie alle riflessioni avviate prima da María del Mar del Pozo Andrés (1983) e poi attraverso un seminario internazionale organizzato nel 2007 dal CEINCE-Centro Internacional de la Cultura Escolar di Berlanga de Duero, in Spagna, nella storiografia educativa si è aperta una nuova pista di indagine dedicata alle Esposizioni Internazionali. Esse, come evidenziato negli atti del citato seminario (Lawn, 2009) possono essere considerate come luogo che preconizza il futuro o meglio in cui la presenza dei materiali educativi permette di scoprire “i segni del futuro” rispetto allo sviluppo di una determinata industria scolastica e delle relative politiche educative. Da quel momento ha preso avvio un filone di studi dedicato a indagare il legame tra Esposizioni Universali del XIX secolo e dell’inizio del XX e l’evoluzione della produzione di sussidi didattici, facendolo diventare un “campo di analisi storiografica in cui ci vengono mostrate le materialità e le loro rappresentazioni come nuovo record per la storia culturale in una prospettiva etnografica ed ermeneutica” (Escolano Benito, 2012: 151). Accanto alle grandi Esposizioni internazionali (Dussel, 2007; Lawn & Grosvenor, 2005; Dittrich, 2011 y 2013; Matasci, 2015; Trigueros-Gordillo & Rubio-Mayoral, 2018; Viola, 2018; Brunelli, 2020), è emerso con chiarezza come anche le mostre didattiche di carattere più strettamente nazionale o locale hanno la capacità di offrirci elementi di grande interesse per l’interpretazione della storia della materialità scolastica di un determinato periodo e per disporre di nuovi tasselli che vanno a nutrire e completare il panorama più ampio della ricerca storico-educativa (Rico Mansard, 2004; D’Ascenzo & Vignoli, 2008; Meda, 2010 y 2016; Durán Rodríguez, 2012; Barausse, 2020; Pizzigoni, 2022). 

Anzi talvolta i differenti livelli – mostre internazionali, nazionali e locali – si intrecciano tra loro, andando non solo ad alimentarsi l’un l’altro (per esempio, oggetti premiati in una esposizione didattica locale che vengono portati in mostra a livello internazionale o viceversa) ma anche a permetterci di ricostruire intrecci, contatti, ambiti di impatto, rapporti economici-commerciali tra differenti paesi o differenti ditte, destini di autori e delle loro invenzioni che ampliano la conoscenza di scenari capaci di superare lo specifico luogo e il momento della mostra per entrare a far parte delle politiche (non solo educative) che vanno a determinare la cultura materiale di uno specifico momento storico o di una determinata realtà. 

Tali Esposizioni infatti, essendo al momento della loro realizzazione la rappresentazione degli elementi più innovativi della società in cui venivano organizzate – vere e proprie “vetrine” dell’innovazione a scuola –, ci permettono oggi di cogliere i significati rispetto a svariate chiavi interpretative: dalle funzioni che si intendevano attribuire a determinati sussidi didattici in base alle nuove direzioni pedagogiche-metodologiche, ai “movimenti” in quel settore produttivo (nascita di nuovi oggetti, nuovi produttori, nuovi rapporti di scambio, etc.) fino a consentirci di studiare attraverso la materialità scolastica di un determinato periodo gli interessi di chi allora viveva la scuola e parlava di scuola (decisori politici, rappresentanti di interessi economici, associazioni pedagogiche e magistrali, etc.). 

La call for papers di Cabás intende quindi proseguire l’indagine dedicata al potenziale euristico delle Esposizioni focalizzando l’attenzione espressamente sulle esposizioni didattiche.  Esse potranno essere indagate a differenti livelli sia rispetto alle istituzioni che le organizzano sia rispetto al raggio geografico di impatto delle mostre stesse:  la presenza di Esposizioni didattiche nell’ambito delle grandi esposizioni internazionali e universali;  la presenza di scuola e oggetti didattici nell’ambito delle Esposizioni nazionali;  le esposizioni didattiche regionali, provinciali o municipali;  le esposizioni didattiche organizzate da associazioni, enti, organizzazioni e scuole;  le esposizioni didattiche dedicate a una specifica disciplina, a uno specifico grado scolastico, a una specifica categoria di prodotti;  la presenza di scuola e oggetti didattici nell’ambito delle fiere campionarie.  Tali Esposizioni potranno essere indagate secondo molteplici sguardi di ricerca: dall’analisi degli oggetti didattici esposti all’organizzazione in classi espositive (che riflette un pensiero non solo pedagogico ma spesso anche politico e organizzativo); dai soggetti promotori all’analisi degli espositori; dai personaggi incaricati all’organizzazione ai componenti delle giurie; dai relativi premi alle relazioni finali; dai cataloghi alle conferenze organizzate in mostra e così via.  L’obiettivo di ogni contributo sarà quello di offrire la conoscenza di una realtà espositiva dedicata alla didattica, della specificità che ne costituisce la sua identità e – nel contempo – del contributo euristico che essa può offrire rispetto al macro-tema delle esposizioni didattiche in Europa e nel mondo tra Otto e Novecento. 

COORDINAMENTO SCIENTIFICO: 

Juri MEDA (Università di Macerata, Italia) e Francesca Davida PIZZIGONI (Università di Torino, Italia) 

LINGUE ACCETTATE: 

Il numero monografico sarà pubblicato interamente in lingua inglese

RICEZIONE DELLE PROPOSTE: 

Data limite per la presentazione delle proposte di articoli: I dicembre 2024 

Comunicazione dell’accettazione: 31 gennaio 2025 

Consegna dei contributi definitivi: 30 giugno 2025 

Pubblicazione del numero monografico: dicembre 2025 

STRUTTURA DELL’ABSTRACT: 

L’abstract della proposta dovrà contenere al max 2.000 battute (spazi inclusi) e può essere inviata in inglese, castigliano o italiano includendo: 

Nome e cognome dell’autore (o degli autori)  ; Affiliazione istituzionale dell’autore (o degli autori) ; Indirizzo di posta elettronica dell’autore (o degli autori) ; Titolo ; Parole chiave (max. 5) .

Invio della proposta: la proposta deve essere inviata per posta elettronica a:  

Sarà ammessa al massimo una proposta di articolo per autore, anche se realizzato in collaborazione con altri. 

Invio dell’articolo, template e norme: il caricamento dell’articolo finale dovrà realizzarsi utilizzando lo spazio dedicato nella pagina web di Cabás. Revista Internacional sobre Patrimonio Histórico Educativo, seguendo le norme indicate nella pagina stessa: https://ojs.ehu.eus/index.php/cabas. 

BIBLIOGRAFIA: 

Barausse, A. (2020). Mostre didattiche, musei pedagogici e musei scolastici in Italia dall’Unità all’ascesa del fascismo. Nation building tra processi di scolarizzazione, modernizzazione delle pratiche didattiche e relazioni internazionali. En A. Barausse, T. de Freitas Ermel, V. Viola (eds.), Prospettive incrociate sul Patrimonio Storico Educativo (pp. 109-150). Pensa Multimedia. 

Brunelli, M. (2020). Esposizioni Universali, musei pedagogici e modernizzazione educativa. En M. Brunelli Alle origini del museo scolastico. Storia di un dispositivo didattico al servizio della scuola primaria e popolare tra Otto e Novecento (pp. 14-20). Eum. 

D’Ascenzo, M. and Vignoli, R. (eds.). Scuola, didattica e musei tra Otto e Novecento: il Museo didattico Luigi Bombicci di Bologna. Clueb, 2008. 

Del Pozo, M. M. (1983). Presencia de la pedagogía española en las Exposiciones Universales del XIX. Historia de la Educación, 2, 165-172. 

Dittrich, K. (2011). La modernisation du système éducatif à travers les Expositions universelles, 1873-1904. Japon pluriel, 8, 347-356. 

Dittrich, K. (2013). As exposições universais como mídia para a circulação transnacional de saberes sobre o ensino primário na segunda metade do século XIX. História da Educação, 17/41, 213-234. 

Durán, M.D. (2012). Las Exposiciones Universales y Regionales como recurso didáctico en las Escuelas de Artes y Oficios (1886-1939). Sarmiento, 16, 143-166. 

Dussel, I. (2007). Argentina en las exposiciones universales (1867-1911), VIII Congreso Iberoamericano de Historia de la Educación Latinoamericana. Contactos, cruces y luchas en la historia de la educación latinoamericana, 2007. 

Escolano, A. (2011/2012). La Educación en las Exposiciones Universales. Cuestiones Pedagógicas, 21, 149-170. 

Guereña, J.K. (2005). España y Europa. La educación (1875-1914). En J. L. Guerena, M. Zapata (eds), Culture et Éducation Dans Les Mondes Hispaniques (pp. 231-142). Presses universitaires François-Rabelais. 

Grosvenor, I. (2005) Pleasing to the Eye and at the Same Time Useful in Purpose’: a historical exploration of educational exhibitions. En M. Lawn, I. Grosvenor (eds), Materialities of Schooling (pp. 163-176). Symposium Books. 

Lawn, M. (ed.) (2009). Modelling the Future: exhibitions and the materiality of education. Symposium Book, 2009. 

Lawn, M. and Grosvenor, I. (eds.) (2009). The Making of School Modernities. Education in World Exhibitions. Symposium Books. 

Lawn, M. and Grosvenor, I (2021). Finding traces, researching silences, analysing materiality: notes from the United Kingdom. Educació i Història: Revista d’Història de l’Educació, 38, 33-54. 

Matasci, D. (2015). L’école républicaine et l’étranger: une histoire internationale des réformes scolaires en France (1870-1914). ENS éditions. 

Meda, J. (2010). Nascita e sviluppo dell’Istituto nel periodo fascista (1929-1943). En P. Giorgi (ed.), Dal Museo nazionale della scuola all’INDIRE. Storia di un istituto al servizio della scuola italiana (1929-2009) (pp. 9-31). Giunti. 

Meda, J. (2016). Mezzi di educazione di massa: saggi di storia della cultura materiale della scuola tra 19° e 20° Secolo. FrancoAngeli. 

Pizzigoni, F. D. (2022). Tracce di patrimonio. Fonti per lo studio della materialità scolastica nell’Italia del secondo Ottocento. Pensa Multimedia. 

Rico, L.M. (2004). Exhibis para educar. Objectos, colecciones y museos de la ciudad de México (1789-1910). Pomares. 

Trigueros-Gordillo, G. y Rubio-Mayoral, J.L. (2018). El patrimonio educativo en la Exposición universal de París de 1878. Universidad de Sevilla. 

Viola, V. (2018). Il museo artistico e industriale di Giuseppe Barone di Baranello. Rivista di Storia dell’Educazione, 5, 247-264. 

CfP in inglese