Nouvelle parution, dans le Le Mouvement Social (n° 281), d’un dossier thématique portant sur la « Formation professionnelle et travail des jeunes (années 1950-1970) », dir. Stéphane Lembré et Marianne Thivend.
Nouvelle parution : Damiano MATASCI, Internationaliser l’éducation. La France, l’UNESCO et la fin des empires coloniaux en Afrique (1945-1961). Presses Universitaires du Septentrion.
Pourquoi l’accès au savoir a-t-il constitué l’un des grands enjeux de la décolonisation ? C’est la question à laquelle cet ouvrage se propose de répondre en examinant le processus d’internationalisation de la politique éducative française en Afrique subsaharienne entre 1945 et 1961. Fondée sur une riche documentation archivistique, cette enquête met en lumière les relations qui se tissent entre la France, les autres puissances coloniales européennes et l’UNESCO, offrant une plongée unique au cœur des visions contrastées du développement et de la coopération internationale qui émergent au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Le livre retrace plus particulièrement les échanges et les rivalités qui accompagnent l’élaboration de nouveaux paradigmes – en particulier l’éducation de base – et analyse de manière détaillée leur mise en application en Afrique occidentale et équatoriale française. Il dévoile enfin les multiples reconfigurations qui s’opèrent au moment des indépendances, fournissant un éclairage inédit sur la genèse de l’aide au développement.
Nouvelle parution : Côme SIMIEN, Le maître d’école du village, au temps des Lumières et de la Révolution.
Avec la Révolution, l’école reçoit pour mission de former les futurs citoyens. L’idéal est celui d’une régénération des individus et de la société. Sur le terrain, la mise en œuvre de cette ambition s’avère complexe, parfois paradoxale. À la fin des années 1790, le dualisme scolaire public-privé s’instaure. Rapidement, les écoles privées l’emportent sur les écoles espérées par la République. C’est dans le monde rural, moins étudié par les historiens, que se joue principalement ce rejet de l’enseignement public. Régie par les communautés villageoises, l’école s’inscrit au cœur de la vie locale tout autant qu’au centre des résistances opposées aux prétentions des pouvoirs extérieurs. En ce sens, elle est un lieu d’observation privilégié de la rencontre du temps long du social et du temps court du surgissement révolutionnaire. En s’intéressant à la figure des maîtres dans les campagnes du siècle des Lumières et de la Révolution, Côme Simien réussit à démêler, dans une enquête affranchie des discours normatifs, cette grande énigme scolaire de la Révolution française.
Nouvelle parution : Circulations en éducation Acteurs, modèles, institutions (XIXe‑XXe siècle). Renaud d’Enfert, Frédéric Mole et Marie Vergnon (dir.).
Comment les conceptions éducatives se sont-elles diffusées sous forme de savoirs ou de pratiques ? Comment ont-elles été discutées, interprétées, adaptées ou détournées ? Comment les acteurs, individuels ou collectifs, se les sont-ils appropriées ? À partir de cas très divers – qu’ils soient représentatifs d’un mouvement général ou remarquables par leur originalité ou leur marginalité –, les études historiques rassemblées dans cet ouvrage offrent un panorama apprpofondi des processus d’échanges et de circulation des modèles, des pratiques et des acteurs en éducation.
Il 3 novembre 1873 apriva le porte la Scuola magistrale del Canton Ticino, con sede a Pollegio. Una fondazione piuttosto tardiva rispetto al resto della Svizzera, perché il Ticino aveva a lungo preferito al modello seminariale (Lehrerseminar, école normale) quello dei Corsi di metodica, sul modello della Lombardia austriaca. Dopo pochi anni il nuovo istituto fu trasferito a Locarno: la scuola maschile nel Convento di San Francesco, dove da allora è sempre rimasta; la scuola femminile nella Villa Belvedere (l’odierno centro scolastico professionale) dove sarebbe rimasta per diversi decenni.
Per ricordare che sono trascorsi 150 dalla fondazione di una scuola di formazione per docenti in Ticino, il Dipartimento Formazione e apprendimento della SUPSI, che oggi assicura la formazione delle docenti e dei docenti in Ticino, ha deciso una serie di iniziative. La prima di queste è partita oggi, con il lancio di un sito web con una mostra virtuale e numerose notizie storiche.
Da mercoledì prossimo, 8 febbraio, per dieci giorni sarà visibile nella Sala Orelli dell’ex convento di San Francesco (stabile A del DFA-SUPSI) una mostra di documenti provenienti dalla Biblioteca che documentano alcuni momenti salienti della storia della Scuola magistrale ticinese.
Più in là nell’anno sono previsti un convegno di studi, un evento con le autorità pubbliche e diverse altre iniziative sulle quali verrà data informazione a suo tempo.
Per contatti e informazioni: prof. Wolfgang Sahlfeld, SUPSI Dipartimento formazione e apprendimento.
Parution du dernier numéro de la revue Recherches en éducation(n° 50, janvier 2023). Ce numéro contient un dossier consacré aux « Circulations nationales et internationales des acteurs, savoirs et modèles en éducation (XIXe-XXe siècles) » coordonné par Sébastien-Akira Alix et Pierre Kahn.
L’histoire transnationale connaît depuis trois décennies un essor important. Privilégiant l’étude des processus d’interconnexions qui transcendent les frontières nationales, cette approche offre des perspectives nouvelles de recherches contribuant à la mise en relief d’un espace transnational qui déborde et échappe aux échelles et points de vue locaux et nationaux, tout en interagissant avec eux. S’inscrivant dans la lignée de ce courant historiographique, le présent dossier entend analyser, dans une perspective historique, les circulations nationales et internationales d’acteurs, de savoirs et de modèles en éducation à partir d’études de cas aux XIXe et XXe siècles. Il propose également une note de synthèse des principaux travaux historiques consacrés aux circulations transnationales et transatlantiques en éducation à l’époque contemporaine.
Vom 12.-15. Dezember fand an der Universität Macerata (Italien) die internationale Tagung The School and Its Many Pasts statt. Diese war der Höhepunkt eines Programma di ricerca di rilevanza nazionale (PRIN) zum Thema Erinnerungskultur, Erinnerung und Aufbewahrung schulgeschichtlicher Quellen.
Von besonderem Interesse für die bildungshistorisch Forschenden war dabei die Vorstellung der in diesem Projekt entwickelten Forschungs-Infrastrukturen, die als das hauptsächliche Forschungs-Output des Projektes gelten können. In insgesamt acht untereinander vernetzten Datenbanken (https://www.memoriascolastica.it/banche-dati) sind hier nicht nur schriftliche Quellen, sondern auch so unterschiedliche Teile schulischer Erinnerungskultur wie Pädagogen-Denkmäler, Auszeichnungen (Medaillen oder Diplome) für Verdienste von Schulen und Lehrpersonen, orale Quellen (z.B. Video-Interviews) usw. systematisch erfasst und nach homogenen und stark an bibliothekonomischen Kriterien orientierten Regeln katalogisiert worden. Bei Schrift- oder Druckquellen hat dieses Vorgehen den Nachteil, dass in der Regel das Dokument nicht digital verfügbar ist, man also über die Metadaten nur bis zum Aufbewahrungsort kommt; bei vielen anderen Quellen hat es den Vorteil, dass die Bedeutung dieser Quellen überhaupt erst erkennbar wird. Man denke an Schulszenen in den Illustrationen von Kinderbüchern, oder an Kunstwerke, die jeweils in einer eigenen Datenbank systematisch erfasst sind. Möglich wurde diese sehr breit angelegte Quellenerschliessung nicht zuletzt durch die Zusammenarbeit der Hochschulen mit den – in vielen italienischen Universitäten existierenden – Schulmuseen, den regionalen Forschungsinstituten zur Bildungswissenschaft (INDIRE) und anderen Akteuren.
Viele Mitteilungen an der Tagung sind bereits unter Benutzung dieser neuen Infrastruktur entstanden, wodurch es möglich war, deren Potential konkret zu erkennen. Die Nachhaltigkeit der neuen Forschungsinfrastruktur scheint übrigens gegeben zu sein: am letzten Tag unterschrieben Vertreterinnen und Vertreter der beteiligten Hochschulen eine Vereinbarung über den gemeinsamen langfristigen Betrieb der Plattform. Für weitere Informationen (in Italienischer und z.T. in Englischer Sprache): https://www.memoriascolastica.it/
Parution de l’ouvrage Connecting History of Educatión. Redes globales de comunicación y colaboración científicas, coordonné par Hernández, JL; Cagnolati, A.; y Payà, A.
Cet ouvrage présente une étude détaillée sur les revues et sociétés savantes en histoire de l’éducation, ainsi que sur le comportement de la communauté scientifique en matière de : intérêts de recherche, formes de collaboration internationale, langues de communication scientifique , la gestion des politiques éditoriales ou des formulaires pour comprendre le service communautaire, entre autres.
Der zwölfte Julius-Klinkhardt-Preis zur Förderung des wissenschaftlichen Nachwuchses in der Historischen Bildungsforschung wird im nächsten Jahr an der Tagung der Sektion «Historische Bildungsforschung» der DGfE in Berlin an der Humboldt-Universität verliehen (11. bis 13. September 2023).
Gefördert werden mit dem Julius-Klinkhardt-Preis bildungshistorische Arbeiten, die im Entstehen begriffen sind.
Es gelten die folgenden Modalitäten:
– In Betracht kommen bildungshistorische Dissertations- und Habilitationsvorhaben sowie Buchprojekte von post-doc-Wissenschaftler*innen und Juniorprofessor*innen.
– Eingereicht werden sollen ein kurzes aussagekräftiges Exposé zu der entstehenden Arbeit (Fragestellung, Forschungsstand, Quellenkorpus, Methode), ein vorläufiges Inhaltsverzeichnis, ein Zeitplan, die Publikationsliste, der Lebenslauf, ein Begleitschreiben der Betreuer*innen sowie eine «Arbeitsprobe» (zwischen 20 und 30 Seiten). Bei post-doc-Wissenschaftler*innen und Juniorprofessor*innen entfällt das Begleitschreiben der Betreuer*innen, es kann ein Begleitschreiben einer mit dem Projekt vertrauten Person beigelegt werden.
– Die prämierten Arbeiten sollen einen überzeugenden Beitrag zur Historischen Bildungsforschung leisten, d. h. sie sollen neue Fragestellungen und Quellen erschließen und sich durch eine avancierte Methodik auszeichnen.
– Die Verfasser*innen sollten nicht über 40 Jahre alt sein.
– Die Einreichung kann durch die Autor*innen, durch ihre Betreuer*innen oder durch Mitglieder der Sektion «Historische Bildungsforschung» der DGfE geschehen.
– Die prämierten Projekte können in Absprache mit den Ausrichter*innen auf der Nachwuchstagung der Sektion vorgestellt werden.
Die Preissumme beträgt 1.000 € und wird vom Julius-Klinkhardt-Verlag gestiftet. Mit dem Preis verbunden ist das Angebot – nicht die Verpflichtung –, die prämierte Arbeit nach ihrer Fertigstellung im Julius-Klinkhardt-Verlag ohne Druckkostenzuschuss zu publizieren. Der Verlag übernimmt zudem kostenlos den Satz der Arbeit und bietet auf Wunsch darüber hinaus eine open-access-Publikation an.
Eine aus dem Verleger Andreas Klinkhardt und vier Mitgliedern der Sektion bestehende Jury entscheidet über die Preisvergabe.
Bitte reichen Sie die Unterlagen bitte bis zum 31. März 2023 per Email bei Patrick Bühler ein:
—————————————————– Pädagogische Hochschule FHNW
Prof. Dr. Patrick Bühler Professur für Allgemeine und Historische Pädagogik
Nouvelle parution « Éducation populaire : engagement, médiation, transmission (XIXe-XXIe siècles)« , Jean-Charles Buttier, Clothilde Roullier et Agnès Sandras (dir.).
En 2019 et en 2020, les Archives nationales se sont engagées dans un programme de recherche consacré à l’histoire et à l’actualité de l’éducation populaire, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF), le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) ainsi que les universités de Paris-8, Paris-Nanterre et Tours. Le programme, intitulé Éducation populaire : engagement, médiation, transmission (xixe–xxie siècles), a bénéficié du soutien de la Comue Université Paris Lumières. Il a pris la suite d’une initiative de la BnF, qui avait, en 2018, organisé un colloque et des ateliers sur cette même thématique, en collaboration avec les Archives nationales et le Fonjep. Le présent ouvrage est le résultat de ces travaux.
Amélie Puche, Les femmes à la conquête de l’Université (1870-1940). L’Harmattan.
Aujourd’hui, la répartition des étudiants et des étudiantes dans les différentes filières universitaires en France est inégale en fonction du genre. Cet ouvrage met en lumière les origines de ce phénomène grâce à l’exploration des premiers temps de la féminisation de l’université en France. Dans les dernières années du Second empire et les premiers temps de la Troisième république, les femmes investissent un milieu universitaire jusqu’ici exclusivement masculin. Les résistances sont nombreuses, la société les considérant comme inaptes aux études. Pourtant elles s’imposent progressivement et deviennent des figures incontournables des facultés, conquérant les diplômes ainsi que les emplois sur lesquels ils débouchent. Une étude remarquable des origines et du quotidien de ce nouveau personnage des amphithéâtres : l’étudiante. Cet ouvrage est lauréat du Prix scientifique L’Harmattan.
Leonora Dugonjic-Rodwin (éds.). Le privilège d’une éducation transnationale. Sociologie historique du baccalauréat international.
Comment intériorise-t-on des normes et des valeurs qui nous sont extérieures ? Comment des processus sociohistoriques sont-ils incarnés par des individus et des institutions ? Posant ces questions fondamentales de la sociologie à un terrain difficile d’accès et des archives inédites, ce livre nous rappelle que l’objet sociologique est conquis plutôt que donné et inséparable de la reconstruction de son histoire. L’auteure y interroge l’internationalisme politique à travers le prisme de l’éducation. Comment le qualificatif « international », qui désignait depuis le milieu du xixe siècle les relations entre des États-nations, est-il venu à désigner dans l’entre-deux guerres une « mentalité » spécifique et l’intériorité même de certains individus ainsi symboliquement séparés de tous les autres ? Comment s’est construite la légitimité des écoles dites internationales ? Comment expliquer leur élitisme ?
L’auteure répond à ces questions à partir du cas du baccalauréat international, diplôme privé de fin d’études secondaires chapeauté par une organisation à but non lucratif. C’est en examinant la construction sociohistorique des normes unifiant des lycées à l’échelle intercontinentale, au-delà de la diversité prônée, qu’elle offre des pistes pour expliquer leurs configurations actuelles. Ce livre offre une analyse inédite de ce que veut dire « être international » aujourd’hui.
Publié avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique.
L’enseignement de la lecture est jalonné de polémiques et de débats enflammés, au contraire de celui de l’écriture, territoire bien plus calme. Situation paradoxale : tant que les débutants apprennent à lire en apprenant à écrire (tracer des lettres, copier, rédiger), l’écriture est perçue comme un savoir savant, prérogative des clercs et des marchands. Or, cet apprentissage réservé à une élite se trouve séparé de celui de la lecture que l’imprimerie rend accessible au plus grand nombre. Comment s’est inventée la pédagogie de masse qui a rendu d’abord la lecture (de l’imprimé) obligatoire ? Quelles mutations affectent l’écriture, quand les claviers chassent les stylos ? Pour comprendre cette histoire et ses enjeux contemporains, Anne-Marie Chartier refait le parcours des écritures scolaires en faisant dialoguer des sources considérables (cahiers de classe, témoignages historiques, souvenirs littéraires). Elle montre comment les maîtres des écoles paroissiales, communales, publiques, confrontés à des situations « impensables » pour la génération d’avant, ont inventé, adapté, transformé la panoplie des procédés hérités pour faire entrer tous les écoliers en écriture.
Parution de l’ouvrage « Normes, disciplines et manuels scolaires ». Sous la direction de Sylvain Wagnon.
Le manuel scolaire est un outil majeur et incontournable de l’enseignement actuel. Témoin de son temps, enjeu politique, économique et culturel, il est révélateur des mutations et des évolutions de nos systèmes éducatifs. Cet ouvrage analyse les liens entre les manuels scolaires, les savoirs enseignés, les normes disciplinaires et la forme scolaire. Chaque chapitre explore à la fois l’histoire et l’actualité des différentes disciplines scolaires par le prisme du manuel scolaire. Grâce à des analyses renouvelées et pluridisciplinaires, cet ouvrage précise l’importance du manuel en tant qu’interface incontournable de l’acte éducatif et élément constitutif d’une culture scolaire. Au fil des contributions issues des plus récentes recherches françaises et suisses, le manuel apparait ainsi comme vecteur de connaissances, de concepts et de valeurs, mais aussi et avant tout interprétation des programmes officiels. L’étude des liens entre les manuels scolaires et l’évolution de la forme scolaire permet de mettre en évidence les influences des divers acteurs, leurs interactions et les transferts culturels liés à la production des manuels, ainsi que leurs effets sur la constitution des disciplines. Grâce à cette étude novatrice des relations entre les normes, les disciplines et les manuels scolaires, cet ouvrage propose une réflexion globale sur l’enseignement, son histoire, son présent et ses perspectives.
Parution de l’ouvrage « Garçons & filles en apprentissage. Représentations, transformations, variations ». Sous la direction dePrisca Kergoat et Dominique Maillard.
Si l’apprenti est sans doute la plus ancienne figure du jeune travailleur et de la jeune travailleuse, l’histoire sociale de ce groupe reste encore en construction. L’importance des enjeux économiques et politiques de l’apprentissage a eu tendance à favoriser des analyses centrées sur les dimensions institutionnelles et leurs évolutions, laissant dans l’ombre les réalités sociales des publics concernés.
Parution de l’ouvrage collectif coordonné par Jean Charles Buttier, Charles Heimberg et Nora Köhler « James Guillaume – l’émancipation par les savoirs ».
James Guillaume (1844-1916) est connu par sa collaboration avec Michel Bakounine et son livre en quatre tomes L’Internationale. Documents et Souvenirs (1864-1878). Mais on connaît mal son action et son influence en pédagogie. Actif dans de nombreux réseaux politiques et pédagogiques, étroitement lié à Ferdinand Buisson, haut responsable du ministère de l’Éducation nationale en France, James Guillaume part de Suisse pour Paris le let mai 1878. C’est une rupture car il n’occupe plus de position politique de premier plan. Nous postulons une continuité entre son militantisme politique et pédagogique. L’enjeu de ce colloque sur « James Guillaume l’émancipation par les savoirs » est de montrer qu’il a été un penseur et un acteur majeur dans ce domaine au tournant des XIXe et XXe siècles, tout en restant dans l’ombre. Son parcours intellectuel éclaire la diversité des formes de son engagement, puisqu’il a milité pour le syndicalisme révolutionnaire dans les premières décennies du XXe siècle, tout en participant à la publication de sources historiques dont il rendait compte lors de séances d’universités populaires. Ce colloque, organisé par l’université de Genève en novembre 2016, invite à reconstituer les réseaux intellectuels politiques et pédagogiques au sein desquels il s’est inséré. James Guillaume s’est trouvé à la rencontre entre les milieux républicains et les milieux libertaires, étroitement lié à l’élaboration des outils théoriques qui ont accompagné la mise en place de l’école primaire gratuite, laïque et obligatoire en France. Ce portrait à plusieurs voix est un point d’entrée dans une époque, traversée par les échanges autour de la question de l’émancipation. Au sein de ce mouvement d’intense activité intellectuelle, James Guillaume a servi de passeur : entre la Suisse et la France, entre la politique et la pédagogie ou encore entre l’histoire de la Révolution française et le présent de la Troisième République. La vie et l’oeuvre de ce penseur et praticien de l’engagement politico-pédagogique conduisent à accorder une large place à une réflexion sur l’actualité de cette vision libertaire de l’école en ce début de XXIe siècle, en France, en Suisse et ailleurs.
Diese digitale Ausstellung gibt vielfältige Einblicke in die ersten fünf Jahrzehnte der Universität Kassel. Dafür werden rund 250 Quellen visueller, schriftlicher wie auditiver Art präsentiert, begleitet von knappen Erläuterungen und einigen Hinweisen zu den einzelnen Jahren. Der Weg durch die Ausstellung kann dem Zeitstrahl folgen. Lässt man sich von einem der 30 Schlagworte leiten, wird es eine thematische Erkundung der Universitätsgeschichte.
Kindheit – eine Erfindung der frühen Neuzeit? Ein Irrtum und seine Rezeptionsgeschichte
Die These des Historikers Philippe Ariès (1914-1984), dass die Vorstellung von der Kindheit als eigenem Lebensabschnitt erst zwischen Mittelalter und der Moderne „entdeckt“ worden sei, wurde von ihm in dem ab 1975 auch auf Deutsch in zwischenzeitlich 17 Auflagen erschienenen Werk „Geschichte der Kindheit“ (frz. L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, Paris 1960) vertreten. Vor dieser Zeit hätte eine emotionale Nähe zwischen Kindern und ihren Eltern gefehlt. Sehr bald danach wurde diese Annahme in der Geschichtsforschung zurückgewiesen.
Dennoch zeigte sie sich vor allem in der Erziehungswissenschaft als ungeheuer populä r. Sie wurde insbesondere in sozialwissenschaftlichen Kontexten vielfach aufgenommen und prägt das Nachdenken über Kindheit und deren historische Einordnung bis heute. Die Rede vom Kind als „kleinem Erwachsenen“ im „dunklen“ Mittelalter ist vielfach Allgemeingut geworden.
Warum konnte bzw. kann sich diese Vorstellung so lange behaupten? Auch Sabine Andresen und Klaus Hurrelmann beginnen etwa ihr verbreitetes Lehrbuch „Kindheit“ von 2010 mit der These des Kindes als kleinem Erwachsenen. Im Vortrag sollen zunächst die Thesen von Ari s sowie Kritikpunkte an ihnen seitens der Mittelalterforschung ab 1980 vorgestellt werden. Weiterhin soll ihre Rezeption in den historischen Zusammenhang mit Forschungsdiskursen der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts gestellt werden.
Referentin: Dr. Christiane Richard-Elsner promovierte auf dem Gebiet der Umweltforschung und vertritt das Thema Freies Kinderspiel im Freien im ABA Fachverband. Sie studierte Geschichte und beendet gerade ihre Dissertation über Kindheit im Mittelalter bei Prof. Dr. Felicitas Schmieder, Lehrgebiet Geschichte und Gegenwart Alteuropas, an der Fernuniversität Hagen.
Termin: Mittwoch, 23. M rz 2022, 17.00 Uhr via ZOOM
Bitte melden Sie sich für den Vortrag bis zum 22. März 2022 per E-Mail bei Frau Corinna Brand an. Sie erhalten dann den Zoom-Link für die Veranstaltung. E-Mail-Adresse: .
Bitte beachten: Der Vortrag wird aufgezeichnet und öffentlich zugänglich gemacht. Mit der Anmeldung erklären Sie sich damit einverstanden!
Über den Arbeitskreis ‚Vormoderne Erziehungsgeschichte‘
Die Tätigkeit des Erziehens ist wohl so alt wie die Menschheit selbst. Aus diesem Grund hat es sich der ‚Arbeitskreis Vormoderne Erziehungsgeschichte‘ (AVE) zur Aufgabe gemacht hat, aufzuzeigen, dass frühere Epochen nicht nur pädagogisch produktiv gewesen sind, sondern auch bis heute nachwirkende Muster von Erziehung geprägt haben.
So haben bereits im Mittelalter die Frage nach dem Verhältnis von Sünde und Gnade, die höfisch-ritterliche Kultur und das sich entwickelnde städtisch-bürgerliche Milieu die Theorie und Praxis der Erziehung beständig herausgefordert. In der ‚Frühen Neuzeit‘ beflügelten z.B. Reformation, Konfessionalismus, Staatswohlinteressen, Humanismus und Aufklärung das Nachdenken über Erziehung und legten epochenübergreifende Grundlinien für die Pädagogik. Insofern nimmt der seit 1985 im Rahmen der Sektion ‚Historische Bildungsforschung‘ bestehende Arbeitskreis vor allem die Zeit vom Mittelalter bis etwa zur Mitte des 19. Jahrhunderts in den Blick.
Charakteristisch für den AVE ist seine internationale Vernetzung sowie seine erprobte interdisziplinäre Arbeitsweise. Es gelingt ihm, Forscherinnen und Forscher aus unterschiedlichen Disziplinen – so etwa aus der Erziehungs-, Geschichts- und Literaturwissenschaft, der Theologie oder Philosophie – zusammenzubringen, um bildungshistorisch relevante Fragestellungen aus verschiedenen fachlichen Perspektiven zu beleuchten. Dabei sollen verstärkt auch aussereuropäische Entwicklungen berücksichtigt werden.
Am 23. März 2022 startet der AVE mit seinem neuen digitalen Vortragsformat‚ Vormoderne Bildungsgeschichte online‘, mit dem der fachliche Austausch zwischen den Tagungen angeregt werden soll.
Weitere Informationen zum AVE sowie zu Veranstaltungen und Tagungen finden sich auf der Website der DGfE – Sektion 1 – Historische Bildungsforschung.
Mitarbeit im AVE
Sind Sie an einer aktiven Mitarbeit im AVE interessiert? Wenn Sie zu bildungshistorischen Themen der Vormoderne, d.h. von der Antike bis ca. zur Mitte des 19. Jahrhunderts forschen, dann sind Sie – unabhängig von Ihrer Fachdisziplin – im AVE herzlich willkommen. Wichtigstes Organ ist die regelmässig tagende Mitgliederversammlung. Diese wählt auch das Sprechergremium. Durch die Mitarbeit in beiden Organen können Sie die inhaltliche Arbeit des AVE aktiv mitgestalten. Eine Mitgliedschaft in der DGfE ist nicht Voraussetzung für das Engagement.
Ihr kurzer Draht zum AVE und zur Aufnahme in den E-Mail-Verteiler:
Das Sprechergremium des AVE besteht zurzeit aus…
Prof. Dr. Alexander Maier (Ludwig-Maximilians-Universit t, München), Erster Sprecher des AVE
Prof. Dr. Martin Holý (Tschechische Akademie der Wissenschaften, Institut für Geschichte, Prag), Stellv. Sprecher des AVE
Jun.-Prof. Dr. Sebastian Engelmann (P dagogische Hochschule Karlsruhe)